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J'emploie rarement la première personne du singulier dans mes éditos, mais je dois bien avouer ma consternation à la lecture des comptes rendus des débats concernant le PLFSS 2017 à l'Assemblée nationale.
Les objets connectés ont le vent en poupe dans le secteur. Pour l'heure, réglementation oblige, ils servent avant tout à inculquer le goût de l'effort physique pour se bâtir, ou conserver, une meilleure santé. En bref, faire de la prévention.
Depuis plusieurs mois, le mot disruption s'est invité dans le vocabulaire du secteur de l'assurance. Servi à toutes les sauces, il est d'ailleurs souvent affublé d'un « même si je n'aime pas le terme », par ses plus fervents partisans. Mais pour l'heure, le disruption, que l'on aime ou pas la dénomination, semble plutôt relever de la chimère et du levier de communication que de la réalité. Car aucun Colin Powell n'est encore venu brandir, aux yeux du monde, la moindre preuve de l'existence d'armes de disruption massive dans le secteur de l'assurance en France.
Cela n'aura échappé à personne, en cette année 2016 et bissextile, le mois de février compte 29 jours. Une journée d'activité et donc une journée de cotisations supplémentaires serait-on tenté de penser. Si l'on prend comme base le chiffre d'affaires réalisé par le secteur en 2015 sur le périmètre AFA, une journée de cotisations représente quelque 569.862.720 euros. Une paille sur 208Mds mais qui pourrait offrir un petit matelas au secteur.
Jeudi 28 janvier, les futurs ex-FFSA, Gema et AFA présentaient les résultats de l'assurance française pour l'exercice 2015 et livraient des bribes d'éléments sur la constitution de la Fédération française de l'assurance. L'occasion de dresser le portrait chinois du secteur. Pour ce premier volet, nous sommes demandé quel pays serait l'assurance.
Cette semaine a fait la part belle au hors série sur le bilan 2015 de l'assurance avec tout en haut de notre top 5, une tribune de Bernard Spitz. Le président de la FFSA, de l'AFA et peut-être bientôt de la FFA, revient sur l'année 2015 pré-solvabilité 2 et LE combat des assureurs contre la vision « court-termiste » des régulateurs
A sa façon, le top 5 de la semaine rend hommage aux victimes des attentats survenus le 13 novembre à Paris en plaçant tout en haut de notre classement notre article sur les réactions du secteur à la lâcheté et à la barbarie qui a frappé la capitale. Soutien, solidarité, pensées ou encore ensemble, sont les maîtres-mots des messages publiés par les acteurs du monde de l'assurance dans les heures qui ont suivi les attentats.
Mardi 27 octobre, dans la rue, l’assurance avait un visage, bariolé jaune et noir : celui d’une abeille. Pendant que les députés votaient l’adoption du PLFSS 2016, les intermédiaires d’assurance manifestaient à environ 30 minutes de marche de là, devant le Sénat, avec pour ambition de faire supprimer l’article 21 objet de toutes les critiques de la part du secteur de l’assurance. Les élus du Palais Bourbon ont choisi, eux, de le conserver tout en le modifiant. Ils y ont introduit la notion de labellisation des contrats destinés aux plus de 65 ans.