Résultats 2020 S1 : Plus de 700M de dollars de perte pour QBE

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Le siège de l'assureur QBE à Auckland (Nouvelle-Zélande)

L’assureur QBE enregistre une perte nette de 712M de dollars au terme du premier semestre 2020. Le ratio combiné de l’assureur se dégrade également sur la période, y compris hors impact de la Covid-19.

L’assureur australien QBE fait état d’un une perte nette après impôt de 712M de dollars à l’issue du premier semestre 2020, contre un bénéfice net de 463M à la fin du S1 2019. « Ce résultat comprend une perte sur les placements financiers avant impôt de 90M de dollars, alors qu’un gain de 755M de dollars avait été réalisé au cours de la période précédente », précise la compagnie dans un communiqué.

En parallèle et à taux de change constant (cessions réalisées en 2019 comprises), QBE enregistre un niveau de primes brutes émises en hausse de 10%, passant de 7,637Mds à 8,041Mds de dollars sur un an. De leur côté, les primes acquises nettes de la compagnie sont en hausse de 4% à 5,556Mds de dollars.

L’assureur, dont la charge des sinistres catastrophiques atteint les 308M de dollars au premier semestre (contre 180M de dollars au S1 2019), chiffre l’impact de la Covid-19 sur son résultat technique à 335M de dollars avant impôt, « soit 6% des primes acquises nettes, avec un coût net final prévu inchangé de 600M de dollars », indique QBE.

Enfin, l’assureur voit son ratio combiné se dégrader passant à 103,4% (contre 95,2% au 1er semestre 2019). « Hormis l’impact de l’épidémie de la Covid-19 (335M de dollars), le ratio combiné (COR) s’est établi à 97,4%, en hausse par rapport aux 95,2% de la période précédente, principalement en raison de sinistres de nature catastrophique excédant notre provisionnement, et de l’évolution défavorable des sinistres des exercices antérieurs », poursuit l’assureur.

« L’amélioration du contexte du marché de l’assurance, conjuguée à la discipline fondamentale que nous avons mise en place dans l’entreprise, conforte ma confiance dans notre capacité́ à faire progresser durablement les marges », a conclu Pat Regan, le directeur général du groupe.

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