Epargne responsable : Goodvest lève 2M d’euros

Levée de fonds
Une levée de fonds au nom d'une épargne plus responsable.

La fintech Goodvest annonce lever 2M d’euros afin de développer des offres d’épargne responsables et engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Un peu plus de deux ans après son lancement, la fintech Goodvest annonce une levée de fonds de 2M d’euros. Parmi les investisseurs figurent entre autres Benjamin Gaignault, co-fondateur et CEO d’Ornikar, le fonds d’investissement Globivest et Dimitri Farber, co-fondateur de Tiller.

Lancée sur le marché depuis 8 mois, le jeune courtier souhaite démocratiser l’épargne responsable en « bousculant les codes de l’assurance vie ». Elle comptabilise d’ores et déjà plus de 1.100 clients avec l’ambition d’attirer petits et grands, puisqu’elle lancera grâce à cette injection de liquidités, une assurance vie pour les mineures dans les prochains mois.

Des investissements passés au peigne fin

« Lorsque nous évoquons le sujet de la finance responsable avec nos clients, nous ne nous arrêtons pas aux labels », explique Joseph Choueifaty, CEO et co-fondateur de Goodvest. Toutes les offres – composées uniquement d’unités de compte – ont un point commun, la lutte contre le réchauffement climatique. « Nous n’avons pas trouvé que le fonds euros remplissait nos exigences », lance Joseph Choueifaty. Le contrat est ensuite personnalisable grâce à des thématiques comme la solidarité et l’impact social.

« Les Français se tournent indéniablement vers une consommation toujours plus responsable et vertueuse. Pourtant, l’épargne reste le grand absent des gestes éco-responsables qui doivent pourtant être intégrés dans leurs habitudes. En nous appuyant sur cette levée de fonds, nous voulons accroître la visibilité de l’épargne responsable en étoffant notre offre compatible avec l’Accord de Paris », explique le co-fondateur de Goodvest.

Afin d’assurer ses arrières, la jeune pousse s’engage. « Dans nos offres ouvertes aux particuliers, nous mettons un point d’honneur à n’intégrer aucunes énergies fossiles. Nous sommes attentifs aux émissions de carbone des entreprises dans lesquels nous investissons et nous essayons de sélectionner des domaines dans lesquels les impacts sur l’environnement sont limités. Nous avons également un œil sur les politiques de vote des sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons », argumente le jeune CEO.

Des alliances stratégiques

Concernant les supports d’investissement, Goodvest s’est allié entre autres à Mirova, Pictet AM et Lyxor. Pour le calcul des émissions de CO2, l’assurtech travaille main dans la main avec Carbone 4. En tant que porteur de risques, la jeune pousse s’est tournée vers le géant italien de l’assurance, Generali, bien qu’elle ne distribue aucun de ses produits.

Afin de compléter sa levée de fonds, la fintech ouvre, par le biais d’une campagne de crowdfunding, la possibilité pour le plus grand nombre de participer au développement de Goodvest. Les fondateurs espèrent via cette action, « impliquer la communauté » à l’épargne responsable.

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