L’insurtech Orus a bouclé une levée de fonds de 5M d’euros. Pierre-Olivier Desaulle, l’ex-CEO d’Hiscox et l’actuel CEO de Luko, Raphaël Vullierme ont participé au tour de table.
Moins d’un an après son lancement, l’assurtech Orus annonce une première levée de fonds d’un montant de 5M d’euros. Parmi les investisseurs, Pierre-Olivier Desaulle, ancien directeur général d’Hiscox, mais également Raphaël Vullierme, CEO de Luko, Frst, Partech et Portage Ventures.
« Orus s’attaque au marché de l’assurance professionnelle, plus complexe en raison de la multitude des produits assurantiels, mais aussi plus générateur de valeur. Les clients sont plus loyaux et prêts à payer un prix juste pour un service efficace et transparent. Orus a su réunir une équipe exceptionnelle et complémentaire pour construire un produit compétitif et adapté aux besoins multiples de ses clients », explique Alison Imbert, principal chez Partech.
Le rêve européen
La jeune compagnie spécialisée dans l’assurance professionnelle destinée aux petites et moyennes entreprises compte « développer de nouveaux produits dans les prochains mois afin de couvrir rapidement une majorité des secteurs d’activité et devenir un leader de l’assurance professionnelle en Europe ».
Les pertes d’exploitation incluses
Pour cela, Orus ambitionne de créer des produits sur-mesure et par secteur afin de répondre au mieux à la demande des TPE et PME du marché. C’est d’ores et déjà le cas du secteur de la restauration. L’offre co-construite avec l’assureur Wakam est accessible en ligne et sans engagement. Elle comprend des garanties communes à tous les produits ainsi que quelques options comme les garanties protection juridique et perte d’exploitation. « Orus s’appuie sur la technologie pour résoudre la complexité de l’assurance professionnelle : concilier des volumes importants et un besoin de garanties multiples adaptées à des métiers très différents », indique la jeune pousse dans un communiqué.
Ce nouvel investissement devrait permettre à Orus de doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année et ainsi accélérer sa croissance débutée il y a moins d’un an.
