Risques climatiques : Deux ministères au chevet du régime Cat Nat

Bruno le Maire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) et Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)

Bercy et le ministère de la Transition écologique annoncent lancer une mission sur l’assurabilité des risques climatiques. Avec entre autres, comme ambition, de trouver un moyen de garantir la soutenabilité du régime Cat Nat. Les recommandations de cette mission devront être formulées d’ici décembre 2023.

Bruno le Maire et Christophe Béchu, annoncent le lancement d’une mission dédiée à l’assurabilité des risques climatiques. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et son homologue de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires souhaitent ainsi « élaborer un état des lieux et des recommandations sur l’évolution du système assurantiel français face aux enjeux posés par le dérèglement climatique. Cette mission s’inscrit dans le cadre des travaux de planification écologique conduits sous l’autorité de la Première ministre », peut-on lire dans un communiqué.

Cette mission, avec le soutien de la DG Trésor et de la CCR, s’appuiera sur trois axes de travail : un premier autour des moyens permettant d’assurer la soutenabilité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Un deuxième autour du renforcement du rôle des assureurs dans le financement de la prévention. Enfin, un troisième sur l’analyse de la contribution du cadre prudentiel et de la politique de souscription des assureurs à l’atténuation du changement climatique.

Le chantier, conduit par Thierry Langreney (Ateliers du futur), Gonéri Le Cozannet (BRGM) et Myriam Mérad (CNRS), doit ainsi formuler ses recommandations aux ministres d’ici décembre 2023. « Une concertation large des acteurs concernés – assureurs, réassureurs, organismes de recherche, élus et représentants de la société civile – sera menée dans le cadre de cette mission », précise ensuite le communiqué.

Selon les deux ministères, la hausse de l’intensité et de la fréquence des évènements climatiques dans le pays pourrait couter 70 milliards d’euros supplémentaire d’ici 30 ans.

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