Reste à charge zéro : La FNIM demande que l’effort soit partagé

La fédération des mutuelles indépendantes exprime des doutes sur l’économie possible du projet de reste à charge zéro en optique, dentaire et audioprothèse porté par la ministre Agnès Buzyn et demande que l’effort soit partagé entre les l’assurance maladie, les complémentaires, les professionnels de santé et les fabricants.

La fédération des mutuelles indépendantes salue que « le gouvernement associe la notion d’encadrement avec le principe de liberté » dans la concertation en cours sur le projet de reste à charge zéro, mais se montre dubitative sur l’économie possible du projet.

La Fnim rappelle que la ministre des Solidarités et de la Santé avait parlé d’un « partage des responsabilités et des efforts », et espère que la concertation en cours « redonne une véritable définition du terme partage ». Car, selon la Fnim, dans l’état actuel des négociations, les pistes d’amélioration des prises en charge de la Sécurité sociale se limitent aux soins dentaires ; les représentants des dentistes demandent 500 millions supplémentaires, les audioprothésistes proposent des augmentations de la prise en charge, mais ne concèdent pas de baisse sur le prix des prestations. En plus, la ministre souhaite que les complémentaires ne répercutent pas les nouvelles dépenses de santé sur leurs tarifs.

« Aujourd’hui,  il semble bien que les seuls acteurs à qui on demande de mettre la main à la poche sont les complémentaires, donc leurs adhérents. Pourtant, on ne partage pas tout seul ! », déclare Philippe Mixe, président de la Fnim.

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