Incendies en Gironde : Bercy appelle les assureurs à la mobilisation

Une forêt ravagé par un incendie.
Une forêt ravagé par un incendie.

Les ministres Olivia Grégoire et Bruno Le Maire appellent les assureurs à “la plus grande mobilisation” pour accompagner les particuliers et les entreprises affectés par les incendies en Gironde, selon un courrier consulté vendredi par l’AFP.

“Nous en appelons à la plus grande mobilisation des assureurs pour participer à la résolution de cette crise auprès des particuliers et des entreprises sinistrés qui disposent d’un contrat d’assurance couvrant le risque incendie voire les risques d’exploitation”, écrivent la ministre des PME et du Tourisme et le ministre de l’Economie.

“Nous pensons notamment aux campings et restaurants qui ont été détruits” par les deux brasiers, qui ont ravagé près de 21.000 hectares de forêt autour de Landiras et de La Teste-de-Buch, ajoutent-ils dans cette lettre adressée jeudi à la présidente de France Assureurs, Florence Lustman. Plus spécifiquement, Olivia Grégoire et Bruno Le Maire demandent à ce que les personnes touchées par les incendies disposent d’un délai “suffisant” pour déclarer leur sinistre, “alors que les évacuations sont toujours en cours“. Ils plaident aussi pour que les dossiers d’indemnisation soient traités “aussi vite que possible”.

Menacés par la progression des deux brasiers girondins, quelque 36.750 habitants et vacanciers ont dû plier bagage en une dizaine de jours.Mercredi, lors d’un déplacement à La Teste-de-Buch, le président Emmanuel Macron s’était déjà engagé à ce que l’Etat aide les propriétaires de campings détruits par les flammes à les reconstruire. L’objectif est “qu’ils puissent ouvrir la saison prochaine”, a précisé l’entourage d’Olivia Grégoire à l’AFP.

La même source rappelle qu’à cause des incendies, “cinq campings ont été évacués autour du bassin d’Arcachon, zone particulièrement touristique”. Jeudi après-midi, la préfète de Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio, a indiqué que si les deux feux étaient devenus “moins spectaculaires”, ils n’étaient pour autant “ni fixés, ni éteints”. 6.000 personnes ont tout de même été autorisées à rentrer chez elles le même jour.

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