Cercle LAB : Retour sur le 1er club Gestion de sinistre [2019/2020]

Le 25 septembre dernier se tenait le premier club Gestion de sinistre du Cercle LAB. Parrainé par Claude Sarcia, président du directoire d’Inter Mutuelles Assistance et président du SNSA, cette première réunion de la saison 2019/2020 a été l’occasion pour les participants de discuter du marché de la panne mécanique et plus largement de celui des services et garanties proposées dans la distribution automobile.

Après un tour d’horizon des principaux acteurs opérant sur le marché de la panne mécanique, la question de la rentabilité de ce produit et de son utilisation par les assureurs/assisteurs a été largement abordée par les participants. Au-delà du moyen marketing permettant de valoriser l’acte d’achat d’un véhicule, notamment d’occasion, la garantie panne mécanique peut donner entière satisfaction à un client autant qu’elle peut être destructrice de valeur.

Entre outils et coûts de gestion, formation et connaissance des experts, le modèle peut parfois se révéler complexe au regard des montants d’indemnisation. Face à cela, la nécessité de pédagogie et de transparence vie-à-vis des clients est nécessaire.

Que ce soit via un concessionnaire, via une entreprise de leasing (LOA, LDD, etc) ou directement auprès d’un assureur, la question du canal de distribution a également été abordée, face au peu d’actes d’achats spontanés de ce produit. Souvent vendue en complément, “packagée”, la garantie panne mécanique est aujourd’hui vendue comme un service à valeur ajoutée, voire comme une garantie haut de gamme.

Face aux nouveaux usages des voitures, aux changements de mobilités, la variation de la masse assurable et le vieillissement du parc automobile posent également question. Suivant les prestataires partenaires, les garages agréés et les garantisseurs, la panne mécanique s’inscrit aujourd’hui dans la palette dont dispose assureurs et assiteurs pour valoriser un service sans couture à l’assuré.

Surtout, le sujet de la captation et de l’utilisation de la data enregistrée par les véhicules interroge sur le sujet de la panne mécanique, notamment parce qu’elles sont aujourd’hui pas ou peu exploitées. La masse de ces données pourrait permettre ensuite de mieux tarifer les garanties, de favoriser la prévention des pannes, de limiter le risque d’usure des véhicule ainsi que d’endiguer les fraudes.

« Blockchain, IA, Automatisation, ces nouvelles technologies au service de la gestion de sinistre », voici le thème de la prochaine réunion de ce club auquel vous pouvez venir participer. Vos réflexions et analyses, ainsi que les travaux des prochains clubs donneront lieu, comme la saison précédente (voir la première édition du « Badass »), à une publication annuelle présentée du 9 au 11 septembre 2020 à Barcelone à l’occasion du Master-Club.

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