Résultats 2019 T1 : Le bénéfice de Generali grimpe de 2,8%

Le siège de Generali
Le siège de Generali à Trieste.

L’assureur italien Generali a vu son bénéfice net progresser de 28,1% au premier trimestre grâce notamment à des cessions, signant un résultat supérieur aux attentes des analystes.

Le bénéfice net ressort à 744 millions d’euros, alors que les analystes attendaient 715 millions, selon le consensus compilé par Generali. Le bénéfice opérationnel a lui progressé de 6,9% % à 1,3 milliard d’euros, là aussi au-dessus des attentes (1,279 milliards).

Le ratio économique de solvabilité du troisième assureur européen en terme de capitalisation boursière s’élève à 207%, contre 216% fin 2018, un résultat moins bon qu’attendu, les analystes tablant sur 213%. Le groupe a expliqué cette baisse par la “mise en place attendue des changements en terme de régulation”. “Les résultats du premier trimestre confirment l’excellente performance du groupe en terme de profitabilité et sa solide position en capital”, a commenté le directeur financier de Generali, Cristiano Borean, cité dans le communiqué. “Les volumes continuent à croître, comme en témoigne la hausse de la collecte nette pour l’assurance vie, des actifs sous gestion et des primes”, a-t-il ajouté, en soulignant que ces résultats montraient “l’excellent début” du plan stratégique annoncé en novembre 2018.

D’ici 2021, dans le cadre de ce plan, Generali mise sur le développement de la gestion d’actifs, ainsi que sur la numérisation de son modèle opérationnel et de distribution pour doper sa croissance et ses bénéfices. Il va maintenir dans le même temps un réseau de 150.000 agents, les clients tenant à un “contact physique”. Generali veut parallèlement consolider sa position forte en Italie, où il est numéro un du secteur, et en Allemagne, se renforcer en France, tout en investissant dans des marchés à forte croissance (Europe centrale et de l’Est, Asie et Amérique latine, santé, assistance, petites et moyennes entreprises…).

Dans la gestion d’actifs, il vise une croissance de 15 à 20% par an de ses revenus ces trois prochaines années, éventuellement par le biais d’acquisitions. Il a récemment acheté la majorité de la société française Sycomore, spécialiste des solutions d’investissement durables.

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