Résultats 2018 : Retour de la croissance en dommages pour Generali France

Le groupe Generali présentait ses résultats pour l'exercice 2018 ce jeudi 14 mars. L'occasion de se pencher sur l'activité de l'assureur en France.

Generali France renoue avec la croissance en dommages. Après une année 2017 flat et deux années (2015 et 2016) d'attrition, la filiale de l'assureur italien croit son activité de 3% sur la partie P&C à 2,7Mds d'euros. « En dommages notre croissance est supérieure au marché, avec un portefeuille auto et MRH qui résiste globalement bien », indique Lætitia Léonard-Reuter, directrice financière de Generali France.

Le résultat opérationnel du segment est en revanche en baisse sous l'effet d'une hausse de la sinistralité exceptionnelle, notamment sur la filiale grands risques. « Si nous éliminons les effets de cette sinistralité, le sous-jacent est bon », poursuit Lætitia Léonard-Reuter. Par conséquent, le ratio combiné se dégrade de 1,5 point à 99,9%, tout comme le résultat opérationnel (121M d'euros, contre 155M d'euros en 2017).

Sur le volet assurance vie, le groupe a souffert comme nombre d'acteurs, d'une fin d'année agitée sur les marchés financiers et des taux bas qui ont persisté en 2018. Le résultat opérationnel est ainsi en retrait de 607M d'euros à 585M d'euros.

Pour autant, la décollecte nette enregistrée l'année dernière est plus que largement compensée par l'activité commerciale en unités de compte. « Notre part d'UC sur primes uniques en épargne a représenté 44% de notre collecte brute, à mettre en perspectives des 28% de l'assurance vie en France », souligne la directrice financière.

Au global, également porté par les 3% de croissance en santé/prévoyance, le chiffre d'affaires en vie de Generali France augmente de 3%.

Cela permet au groupe de dépasser les 12Mds d'euros de chiffre d'affaires total en 2018 dans l'Hexagone (12,275Mds d'euros), contre 11,913Mds d'euros en 2017. « En 2019, nous allons continuer à nous diversifier, notamment sur les PME en IARD et en collectives. Des marchés encore sous-équipés et par conséquent au fort potentiel de croissance », affirme Lætitia Léonard-Reuter.

La France représente 19% du chiffre d'affaires du groupe.