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Résultats 2018 : Bénéfice en hausse de 9,4% pour Generali

jeudi 14 mars 2019
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L'assureur italien Generali a vu son bénéfice net progresser de 9,4% en 2018 grâce aux recettes de la gestion d'actifs principalement, un résultat néanmoins légèrement inférieur aux attentes des analystes.

A 2,3Md d'euros, le bénéfice net ressort en effet en deçà du consensus d'analystes compilé par Generali, qui se situait à 2,38Md d'euros. Le bénéfice opérationnel a augmenté pour sa part de 3% à 4,85Md d'euros, un résultat cette fois légèrement supérieur aux attentes (4,82Md).

Le taux de rentabilité annualisé des capitaux propres (ROE), ratio de référence du secteur, atteint 13,4% sur la période 2015-2018, plus que la cible du groupe, qui se situait à 13%. Son ratio économique de solvabilité s'est nettement amélioré, atteignant 216%, contre 207% fin 2017, et ce alors que les analystes tablaient sur 214%.

Generali, troisième assureur européen en termes de capitalisation boursière, proposera un dividende de 0,90 euro par action, en hausse de 5,9% par rapport à celui versé au titre de l'exercice 2017. "Avec les résultats que nous présentons aujourd'hui, Generali conclut le plan stratégique 2015-2018 en dépassant tous ses objectifs et en terminant avec succès la transformation industrielle du groupe", s'est félicité son patron, Philippe Donnet.

"Ceci est survenu malgré un contexte général difficile", à savoir le ralentissement économique mondial et des taux d'intérêts bas, "confirmant notre capacité (...) à créer de la valeur durable pour tous les actionnaires", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.

D'ici 2021, Generali mise sur le développement de la gestion d'actifs, ainsi que sur la numérisation de son modèle opérationnel et de distribution, dans lequel il va investir un milliard d'euros, pour doper sa croissance et ses bénéfices. Il tient toutefois à garder un réseau de 150.000 agents, les clients tenant à un "contact physique".

Generali veut parallèlement consolider sa position forte en Italie, où il est numéro un du secteur, et en Allemagne, se renforcer en France tout en investissant dans des marchés à forte croissance (Europe centrale et de l'Est, Asie et Amérique latine, santé, assistance, petites et moyennes entreprises...).

Il mise également sur la gestion d'actifs, où il vise une croissance de 15 à 20% par an des revenus ces trois prochaines années, éventuellement par le biais d'acquisitions. Il vient ainsi de boucler le rachat de la majorité de la société française Sycomore, spécialisée dans les solutions d'investissement durables.

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