Bernard Spitz : “les complémentaires ne peuvent pas être en déficit”

Bernard Spitz, président de la FFA

Les complémentaires santé “ne peuvent pas être en déficit”, a affirmé Bernard Spitz, président de la Fédération française de l’assurance (FFA), interrogé sur une éventuelle augmentation de leurs tarifs liée au remboursement intégral de certains frais de santé.

Les assurances et mutuelles complémentaires santé “ne peuvent pas être déficitaires, (…) on a toujours dit qu’il faudra soit réajuster les prestations, soit augmenter les tarifs, c’est ce qui a toujours été dit depuis le départ“, a rappelé le patron des assureurs lors d’un entretien à Radio Classique.

Interrogé sur le principe du “reste à charge zéro” voulu par l’exécutif, le président de la FFA n’a ni confirmé, ni infirmé les études annonçant une hausse des cotisations de complémentaires santé.

Tout va dépendre du rythme auquel le dispositif va être mis en place et dont les Français vont réagir“, a-t-il déclaré, rappelant la mise en place d’un comité de suivi, décidé avec l’ensemble des complémentaires et avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Ce comité “appréciera dans les faits la réalité de l’augmentation des coûts“, a-t-il précisé.
Si les prévisions tablant sur le fait que “les économies faites d’un côté (allaient) compenser les augmentations de coûts de l’autre“, venaient à se réaliser, alors “il n’y a pas de problème, et si ce n’est pas cela, il faudra en tirer les conséquences“, a estimé Bernard Spitz, rappelant le soutien des assureurs au principe du reste à charge zéro.

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