Réseau : Swisslife poursuit la réorganisation de son réseau

En marge de l’annonce des résultats, Swiss Life France a réaffirmé son ambition pour ses réseaux de salariés, d’agents, de courtiers ou de partenaires, dans les clous du plan Milestone.

Avec une participation au chiffre d’affaires de 35%, les agents généraux et les salariés sont en bonne position chez Swiss Life France. « La multidistribution est un axe développé chaque année, c’est une stratégie fondamentale de notre modèle » explique Charles Relecom. Dans le plan Milestone, le développement de la mutlidistribution est donc un axe majeur. Reste que les réseaux traditionnels tirent encore leur épingle du jeu.

Ainsi, à côté des réseaux propriétaires et de leurs 35% de participation au chiffre d’affaires, les courtiers et CGPI représentent 46%. Les CGPI ont notamment pris une part importante au développement de Swiss Life France, puisque la clientèle patrimoniale représente maintenant 35% des encours des contrats multisupports. Swiss Life Banque Privée permet d’ajouter une gestion plus pointue pour cette clientèle.

Parmi les développements prévus dans le cadre de Milestone, le réseau de distribution salarié devrait passer de 350 à 400 personnes « à court ou moyen terme » selon Eric Le Baron, directeur général Swiss Life France Vie et Patrimoine et directeur distribution. « Le nombre n’est pas une fin en soi, notre réseau affiche une efficacité assez exceptionnelle de 2M d’euros par salarié » explique-t-il.

La compagnie a également essayer d’amener son réseau « à une taille critique », passant la commission moyenne de 100.000 euros à 210.000 actuellement « dans la moyenne du marché » toujours selon M. Le Baron. Les deux axes utilisés ont été le rattachement de points de vente à des agents déjà en place où des répartitions de portefeuilles en cas de départ. « Notre ambition est d’avoir d’ici 3 ou 4 ans environ 500 points de vente, contre 410-420 actuellement ».

Enfin, dans le cadre d’une stratégie « multicanal », Swiss Life France a également investi dans l’assurance directe, notamment via son site internet sous le nom de la marque. « C’est un outil de génération de leads pour les réseaux propriétaires qui marche très très bien » confie Eric Le Baron. Internet représente 2% du chiffre d’affaires du groupe en France, pour des produits santé qui sont en général souscrits en agences ou conservés en direct.

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