Prix littéraire Parité Assurance 2024

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La cinquième édition du Prix littéraire Parité Assurance a récompensé des ouvrages inspirants sur trois thématiques : Vie professionnelle, Destins de femmes et Coup de cœur.

 

La soirée de remise du Prix littéraire Parité Assurance a eu lieu le 1er février 2024, réunissant de nombreux professionnels de l’assurance autour des autrices, auteurs, éditrices et éditeurs, dans un cadre festif. Les prix suivants ont été attribués :

  • Catégorie Vie professionnelle Engagement parité
  • « Le genre et le capital (version BD) » de Céline Bessière, Sibylle Gollac et Jeanne Puchot, Ed La Découverte Delcourt. L’ouvrage des sociologues Céline Bessière et Sibylle Gollac qui ont enquêté au long cours sur les mécanismes qui conduisent aux inégalités de patrimoine, entre femmes et hommes, mis en dessin par Jeanne Puchot.
  • Catégorie Destins de femmes
  • « Le monde est. Injuste, et alors ? » de Tania Gombert et Clothilde Boudet, Ed Librinova. Petit traité sur la valence différentielle : racisme, féminisme, et capital culturel. L’autrice, Tania Gombert (et membre de Parité Assurance), n’avait pas le profil pour devenir cadre supérieure. Aujourd’hui, tout semble lui sourire. Dans son essai, avec la journaliste Clothilde Boudet, elle explique comment le racisme, le sexisme, et les dynamiques de classe ont créé les valeurs morales de notre société et que toutes les deux s’appliquent à combattre.
  • « Marie Curie et ses filles » de Claudine Monteil, Ed Calmann Levy. Une Curie peut en cacher une autre, et si Marie, physicienne et chimiste double prix Nobel, a inspiré le monde entier, ses filles Irène et Eve ont également eu des vies hautement romanesques. Trois femmes aux destins fulgurants et complexes, dont le courage, l’intelligence et l’engagement ont contribué à bâtir leur siècle.
  • Catégorie Coup de cœur
    • « Les contemplées » de Pauline Hillier, Ed La Manufacture de Livres. L’autrice rend hommage aux femmes dont elle a partagé la cellule à la prison de la Manouba à Tunis. Elle raconte la vie de ces femmes qui purgent leurs peines et lui confient leurs récits. Et surtout la sororité et les liens qui sauvent et font tomber les préjugés.
    • « Les enfants endormis » de Anthony Passeron, Ed Globe. Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, l’auteur décide d’interroger le passé familial. Évoquant l’ascension sociale de ses grands-parents, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
    • « Consolée » de Beata Umubyeyi Mairesse, Ed Autrement. Ramata effectue un stage d’art-thérapie dans un Ehpad. Elle y encontre Madame Astrida, une vieille femme Alzheimer qui perd l’usage du français et qui s’exprime dans une langue inconnue. En tentant de retracer la vie de cette femme, Ramata se retrouve confrontée à son propre destin familial et aux difficultés d’être noire aujourd’hui dans l’Hexagone.

En introduction à la soirée, Zvonimir Novak, journaliste et écrivain, spécialiste des arts graphiques contemporains et collectionneur de plus de 40 000 affiches et tracts, a présenté une fresque sur la représentation des femmes dans l’iconographie politique (affiches, tracts, cartes postales, caricatures de presse, graffitis), du début du 20ème siècle à nos jours. La place des femmes dans cette foisonnante « littérature de rue » racontée par l’image.

Cet événement a été organisé par Béatrice Imhaus, Véronique Lorthiois, Sylvie Pinquier Bahda et Marie-Françoise Resve, membres de Parité Assurance, qui ont également animé la soirée et interviewé les autrices et les auteurs.