Prévention routière : Nouveau partenariat quinquennal entre État et assureurs

Sonia Backès, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer chargée de la Citoyenneté, et Florence Lustman, présidente de France Assureurs

Une nouvelle convention quinquennale de partenariat vient d’être signée entre l’État et les assureurs pour renforcer la prévention des risques routiers. La profession a consacré 157M d’euros à cette cause entre 2017 et 2021.

Le partenariat instauré depuis 1995 entre l’État et les assureurs sur la prévention des risques routiers se poursuit. Sonia Backès, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer chargée de la Citoyenneté, et Florence Lustman, présidente de France Assureurs, viennent ainsi de signer une nouvelle convention quinquennale de partenariat afin de conduire de nouvelles actions de prévention routière.

Cette convention « s’articulera autour des trois thématiques prioritaires que les entreprises d’assurance déclineront elles-mêmes, ou collectivement via leur association Assurance Prévention », peut-on lire dans un communiqué.

Ainsi, les actions s’orienteront d’abord sur la lutte contre les principaux facteurs de risque au volant (vitesse, produits psychoactifs, distracteurs). La priorité sera ensuite donnée au partage apaisé de la route entre tous ses usagers et enfin à l’accompagnement de la mobilité tout au long de la vie, « depuis la sensibilisation dès l’école jusqu’au maintien d’une mobilité autonome des personnes âgées », précise le communiqué. « Les entreprises d’assurance s’engagent à consacrer à ces axes prioritaires 65% des montants affectés à leurs actions de prévention des risques routiers », indique ensuite France Assureurs.

157M d’euros entre 2017 et 2021

Les compagnies qui affectent au moins 0,5% du montant de leurs cotisations RC auto chaque année à des actions de prévention routière, ont ainsi consacré 157M d’euros entre 2017 et 2021 dans le cadre de la dernière convention quinquennale avec l’État.

« Le bilan de la convention précédente a permis d’identifier des pistes d’optimisation, notamment la nécessité d’une coordination territoriale approfondie entre les services déconcentrés de l’État et les assureurs (information réciproque, actions concertées…) », précise la fédération des assureurs.

Cette nouvelle convention doit enfin permettre à l’exécutif et aux opérateurs du marché de poursuivre leur action contre la non-assurance. Dernièrement, la suppression de la carte verte et du certificat d’assurance, combinée à l’utilisation du fichier des véhicules assurés (FVA), doit notamment permettre d’améliorer encore ces actions préventives.

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