Paramétrique : Bessé et GrEco font champ commun

Un champ de colza

Bessé annonce avoir signé un partenariat de distribution exclusif avec le courtier autrichien GrEco pour son produit d’assurance paramétrique dédié au colza. Le cabinet tricolore souhaite ainsi adresser le marché des semenciers d’Europe Centrale et de l’Est.

Un an après avoir lancé une solution d’assurance paramétrique dédiée au colza (déjà près de 80 000 hectares couverts en France), Bessé annonce avoir signé un partenariat de distribution exclusif avec le courtier autrichien GrEco pour adresser le marché des semenciers d’Europe Centrale et de l’Est. « Depuis un an, nous avons pu tester en direct notre produit “Émergence Colza” auprès de l’un de nos clients français en Roumanie. Devant son succès, nous avons décidé de pérenniser cette offre en la proposant à d’autres pays d’Europe, notamment dans l’est où l’on trouve de grosses productions de colza », explique Joran Chambolle, chargé de développement chez Bessé Parametrics.

Le courtier tricolore travaillera ainsi en co-courtage avec GrEco qui dispose d’une forte expertise sur les risques agricoles et qui connait parfaitement les producteurs et semenciers locaux (notamment en Pologne, en Roumanie, en Bulgarie, en Ukraine ou encore en Lituanie). « Nous commencerons à déployer notre offre dès la prochaine campagne agricole avec l’ambition de multiplier par 3 le nombre d’hectares couverts en Europe à fin 2024 », poursuit Joran Chambolle.

Développée en partenariat avec Axa Climate, la solution d’assurance paramétrique proposée par Bessé doit permettre aux semenciers ou organismes stockeurs de se prémunir face au risque de levée précoce du colza, notamment en cas de sécheresse. Le courtier revendique ainsi une approche plus novatrice via des données indicielles qui permettent d’appréhender avec davantage de finesse le comportement et le développement des semis. « Ce produit dédié au colza enregistre aujourd’hui de bons résultats et, dès lors que les process et la plateforme de souscription et de gestion sont déjà installés, nous pouvons imaginer de nouvelles initiatives autour des cultures d’orge, de tournesols ou de maïs par exemple », ajoute notre interlocuteur.

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