Au 28 février 2023, l’Orias constate que seuls 75% des intermédiaires ont renouvelé leur immatriculation, contre 95% l’an dernier. Le registre lance un nouveau rappel aux courtiers qui n’ont pas encore engagé leur démarche.
Malgré le récent report de la date butoir d’immatriculation à l’Orias, le Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance indique dans un communiqué « qu’il apparaît encore important de mobiliser certains professionnels ». En effet, l’Orias constate qu’au 28 février 2023, seuls 75% des inscriptions sont ainsi renouvelées, contre 95% lors de la clôture en 2022. Face à ce retard global « encore conséquent », le registre insiste : « le temps presse, le mois qui s’ouvre va passer vite ! ».
Face à cet écart de 20%, les catégories d’intermédiaires ne sont pas logées à la même enseigne. Dans le détail, le registre explique que « pour les courtiers d’assurances (COA), 17% n’ont pas encore soumis leurs demandes de renouvellement ». Ce chiffre passe à 32% pour les MIA. « Pour les courtiers en opérations de banque et en services de paiement (COBSP), 22% n’ont pas encore soumis leurs demandes de renouvellement », explique également l’Orias qui précise ensuite que 26% des MIOBSP n’ont pas encore fait le nécessaire.
« Alors que les pouvoirs publics ont acté une juste mesure de report de la date de clôture du renouvellement 2023 en raison de la réforme du courtage, il serait très regrettable pour les intermédiaires concernés qu’ils ne soient pas au rendez-vous du 31 mars 2023, commente Richard Restuccia, président de l’Orias. Les enjeux sont considérables. Un non-renouvellement de masse aurait un effet désastreux sur le bon fonctionnement du marché et pour le service dû aux clients. Mais aussi sur le plan financier pour les principaux concernés, faut-il encore le rappeler, sans renouvellement, pas de perception de commissions ! », conclut ce dernier.
