Mutuelles : L’UNMI double le volume de ses activités en 2016

Loredana Meyer est directrice générale de l'UNMI.
Loredana Meyer est directrice générale de l'UNMI.

Avec un chiffre d’affaires de 64,8M d’euros en 2016, l’UNMI (Union Nationale Mutualiste Interprofessionnelle) fait plus que doubler son activité en une année (28,8M d’€ en 2015). Deux nouvelles mutuelles rejoignent l’union.

Pour l’UNMI, l’année 2016 a été marquée par la reprise du développement, après un exercice 2015 de transition, pendant lequel l’union s’est émancipée du groupe Malakoff Médéric. Le chiffre d’affaires a augmenté de 36M d’euros en une année, portée par l’activité ACS et une opération de fusion.

En 2015, l’offre de l’UNMI avait été une des offres retenues par les pouvoirs publics dans le cadre du du nouvel dispositif d’aide à la complémentaire santé. L’activité ACS est montée en charge en année pleine en 2016 et explique en partie la hausse d’activité que l’entreprise a expérimentée en 2016.

Au cours de l’année, L’UNMI a également consolidé ses moyens de gestion, notamment en prévoyance. L’entreprise est passée de 26 à 44 collaborateurs suite à l’intégration des salariés de l’ULM Prévoyance. Cette fusion a été approuvée par l’ACPR en novembre 2016, avec un effet rétroactif au 1er janvier 2016.

L’assemblée a également ratifié l’adhésion de deux nouvelles mutuelles, NOVAMUT et la MACD (Mutuelle des Auteurs Compositeurs dramatiques).

Objectif : 100M d’euros en 2020

L’union s’est fixée comme objectif de porter le chiffre d’affaires à 100M d’euros d’ici 2020. L’UNMI souhaite développer des activités en prévoyance et réassurace au service des mutuelles afin de compléter leur offre de santé et les aider à maîtriser les risques. L’union offre également une assistance juridique, comptable, technique, mais également commerciale aux mutuelles adhérentes. En effet, « un commercial accompagne les conseillers mutualistes dans le développement de leur portefeuille », selon le communiqué. L’UNMI affirme également être à la recherche « des relais de croissance sur d’autres marchés, courtiers, mandataires ou réseaux bancaires ».

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