Insurtech / Cyber : Le paiement des rançons n’effraie pas Dattak

Cyber risk

Dattak, qui vient de lever 7M d’euros, se lance sur le marché de l’assurance cyber en incluant notamment le paiement des rançons. Au tour de table de l’insurtech on retrouve par exemple Matthieu Bébéar (SPVie Assurances).

Malgré un contexte tendu, le marché du cyber attire. Moins de 6 mois après son lancement, l’insurtech Dattak annonce une levée de fonds de 7M d’euros. Effectuée auprès du fonds de private equity XAnge et plusieurs business angels dont Matthieu Bébéar (directeur général délégué chez SPVie Assurances), la jeune pousse souhaite accompagner les TPE et PME face au risque cyber.

Le paiement des rançons inclus

Au sein du produit d’assurance, Dattak inclue la couverture de la rançon. « C’est une attente importante des PMEs étant donné que le nombre d’attaques par ransomware à exploser ces dernières années, explique Benoit Grouchko, CEO et co-fondateur de Dattak. Mais, nous ne payons la rançon qu’en dernier recours ».

Pour cela, la startup s’appuie sur une technologie de cybersécurité permettant d’évaluer et de diminuer les risques encourus par les entreprises. Elle met également à disposition de ses clients un système d’alertes lorsque des vulnérabilités sont détectées. « Il vaut mieux régler les problèmes de sécurité à la source, afin d’assurer la pérennité de la relance de l’activité de l’entreprise. D’autant plus que la société est bien couverte pendant ce temps car nous indemnisons la perte d’exploitation », ajoute le co-fondateur.

Wakam comme porteur de risques

Accompagné par l’assureur Wakam qui se positionne comme porteur de risques, Dattak s’appuie sur un modèle de distribution indirecte via les courtiers. « La technologie développée par Dattak permet aux courtiers d’obtenir un devis en une minute seulement, avec un parcours de souscription 100% digital », peut-on lire dans un communiqué.

Grâce à sa levée de fonds, la jeune compagnie ambitionne de devenir « le leader de l’assurance cyber en Europe » et prévoit notamment d’engager 10 nouvelles recrues sur des postes de commerciaux, ingénieurs et souscripteurs. Elle emboitera le pas du courtier grossiste Stoïk, qui a fait son entrée sur le marché de l’assurance cyber récemment.

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