Finance verte : CNP Assurances accélère son désinvestissement du charbon

Le siège de CNP Assurances
Le siège de CNP Assurances.

Le groupe CNP Assurances a dévoilé lundi de nouvelles mesures afin d’accélérer son désengagement du secteur du charbon thermique tout en expliquant vouloir doubler la taille de son portefeuille d’investissements verts d’ici 2023.

“CNP Assurances accélère son désengagement du charbon thermique en abaissant les seuils d’exclusion pour les investissements existants, c’est-à-dire en désinvestissant des entreprises dont 20% du chiffre d’affaires est lié au charbon thermique au lieu de 25% précédemment”, a fait savoir l’assureur dans un communiqué. La compagnie a aussi décidé d’étendre le champ d’exclusion de ses investissements à l’ensemble des entreprises qui développent de nouvelles centrales à charbon, au lieu des 120 plus grandes actuellement concernées.

Elle entend également demander aux entreprises auxquelles elle est exposée de publier d’ici 2021 un plan de désengagement du charbon thermique, aligné sur une sortie d’ici 2030 dans les pays de l’Union Européenne et de l’OCDE et d’ici 2040, dans le reste du monde, reposant sur la fermeture et non la vente des actifs. CNP Assurances a par ailleurs annoncé avoir “déjà atteint, voire dépassé, trois de ses quatre principaux objectifs en faveur de la transition énergétique et écologique (TEE)”.

Ces objectifs comprenaient notamment la réduction de l’empreinte carbone de son portefeuille actions cotées détenues en direct, l’allocation de cinq milliards d’euros à de nouveaux investissements en faveur de la transition énergétique ou encore la réduction de l’empreinte carbone de son portefeuille immobilier détenu en direct. En conséquence, l’assureur affirme avoir l’intention de “doubler ses encours en investissements verts à horizon 2023”.

Dans le détail, les investissements verts – forêts, “green bonds”, immeubles à haute performance énergétique, infrastructures vertes comme des projets d’énergie renouvelable et des moyens de transport et de mobilité à faibles émissions de CO2, doivent désormais atteindre 20 milliards d’euros d’ici fin 2023 contre 10,4 milliards fin 2018.

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