Courtage : Aon face à l’antitrust européen

Ultime étape dans son processus de rachat de Willis Towers Watson, Aon vient de déposer auprès de la Commission européenne sa notification de fusion avec son concurrent. Bruxelles a jusqu’au 21 décembre pour décider si l’opération est conforme aux lois antitrust.

Après l’approbation des actionnaires l’été dernier, Aon doit franchir une nouvelle étape, et non des moindres, pour valider son processus de rachat de Willis Towers Watson.

Le courtier vient de déposer auprès de la Commission Européenne sa notification de fusion avec son principal concurrent afin de savoir si elle répond aux exigences des lois antitrust. En effet, l’opération d’un montant de 30Md$, permettrait au deuxième courtier du marché – après absorption du troisième – de former le premier groupe de courtage mondial, devant l’actuel leader Marsh & McLennan Companies (MMC). Selon nos confrères de l’agence Reuters, l’organe de contrôle de l’UE s’est donné jusqu’au 21 décembre pour rendre son verdict.

Après son examen préliminaire, Bruxelles peut approuver l’accord, avec ou sans conditions, ou alors ouvrir une enquête – pouvant durer jusqu’à quatre mois – en cas d’importants doutes quant aux questions anti-concurrentielles. La fusion des deux géants du courtage doit s’achever au premier semestre 2021.

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