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Catastrophes naturelles : moins de dommages au 1er semestre 2017

mardi 18 juillet 2017
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Au premier semestre 2017, les catastrophes naturelles ont provoqué 19,5Mds $ de pertes assurées, bien moins que pendant le premier semestre 2016 (32Mds $) et que la moyenne des dix dernières années (29Mds $), selon un bilan publié par le réassureur allemand Munich Re.

Les dégâts matériels se sont élevés à un montant cumulé de 41 milliards de dollars (environ 36 milliards d'euros), pour un total de 350 catastrophes naturelles dans le monde. C'est bien moins que les 111 milliards de dollars de pertes estimées pour le premier semestre 2016.

Sur les six premiers mois de cette année, l'essentiel des dégâts matériels a été causé par des inondations au Pérou en début d'année (3,1Mds de $ de pertes, dont 380M $ étaient assurées), le cyclone Debbie (2,7Mds $ de dommages dont 1,4Md $ étaient assurés) en Australie fin mars et des tempêtes et tornades aux Etats-Unis. L'événement le plus coûteux pour les assureurs c'était une violent orage aux Etats-Unis en mai, avec des pertes assurées de 1,8Md de dollars.

Sur l'ensemble des dégâts causés, presque la moitié concernait des biens assurés (19,5 milliards de dollars), notamment parce qu'aux Etats-Unis, le niveau de couverture en assurance est élevé. Les autres années, seul un tiers des biens détruits était assuré.

En Europe, les différentes inondations qui ont eu lieu en Allemagne et en France, ont causé pour 4,4 milliards d'euros de dommages, dont 1,7 milliard était assuré. Ces dommages étaient également en dessous de la moyenne de 4,7Ms €.

Les pertes humaines se sont élevées, entre janvier et juin, à 3.200 morts, un nombre inférieur à celui du premier semestre 2016 (5.100 décès) et largement moindre que la moyenne de ces dix dernières années (47.000 morts), détaille Munich Re dans un communiqué.

Les catastrophes naturelles les plus meurtrières sur les six premiers mois de l'année ont été les inondations et glissements de terrain en avril en Colombie, une vague de chaleur en Inde, entre avril et juin et les inondations, qui ont frappé le Sri Lanka fin mai.

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