Captive : La recette de Bonduelle

Bonduelle crée une nouvelle boîte destinée à conserver une partie de ses risques. Bonduelle Ré a obtenu son agrément pour opérer comme entreprise de réassurance.

Bonduelle met les petits plats dans les grands concernant la gestion de ses risques d’assurance. Le spécialiste du légume a en effet mis sur pied une captive de réassurance destinée « à la couverture de risques de toute société du Groupe Bonduelle constitué de Bonduelle SCA, et de l’intégralité de ses sociétés contrôlées », peut-on lire dans le PV de la première réunion du conseil d’administration publié le 26 mars dernier.

Baptisée Bonduelle Ré, cette toute nouvelle société a obtenu son premier sésame pour opérer en France sur le segment de la non-vie à compter du 1er juillet 2021. Depuis le début de la crise sanitaire, le sujet des captives est revenu sur la table. Dans la foulée de hausses de tarifs en assurance difficiles à avaler, certains industriels ont lancé des réflexions sur la mise en place de captives pour leur transférer une partie du risque. A cela s’ajoute la perspective d’une carotte fiscale actuellement en préparation à Bercy.

La présidence de Bonduelle Ré est confiée à Guillaume Debrosse, directeur général du groupe Bonduelle. Quant à la direction générale de la captive, elle échoit à Grégory Sanson, actuel directeur financier du groupe Bonduelle. Une gouvernance aux petits oignons complétée par Benjamin Cogez nommé directeur général délégué.

Gageons que la naissance de Bonduelle Ré marquera le début des haricots dans la mise en œuvre de captives d’assurance et de réassurance en France.

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