Assurance maritime : Craintes de casse de navires avec une nouvelle norme d’émissions

Assurance maritime

Le secteur de l’assurance craint une augmentation de la casse dans le transport maritime dès l’an prochain avec l’entrée en vigueur de nouvelles normes d’émission, selon une étude de l’assureur Allianz publiée le 4 juin.

L’Organisation maritime internationale (OMI) a diminué en octobre le plafond de teneur en soufre du fuel utilisé à bord des navires, le faisant passer de 3,50% à 0,50% de la masse. Or, “les assureurs craignent que l’introduction de nouveaux carburants n’augmente le nombre de sinistres dus à des dégâts matériels si le changement n’est pas bien organisé“, a déclaré Justus Heinrich, responsable de l’assurance des navires au sein d’AGCS, la branche d’assurance industrielle d’Allianz, cité dans un communiqué.

Les carburants à faible teneur en soufre sont en effet susceptibles de contenir des niveaux plus élevés de petites particules de métal introduites dans le processus de raffinage, ce qui peut endommager le moteur et les équipements des bateaux, explique l’assureur.

Ce dernier s’interroge par ailleurs sur “la capacité des raffineries à produire suffisamment de carburant à faible teneur en soufre pour répondre aux besoins de l’industrie d’ici 2020“.

Même si cette quantité s’avère suffisante, il sera parfois difficile de déterminer avec précision le niveau de qualité de certains des carburants mélangés, avec également des dommages potentiels causés “sur le moteur et le fonctionnement” des navires, selon M. Heinrich.

La nouvelle norme contraignante, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, nécessite des coûts de mise en conformité des navires. Les armateurs indélicats s’exposeront à d’importantes sanctions. Les opérateurs des principaux ports du monde envisagent ainsi d’utiliser des “drones renifleurs” pour traquer les pollueurs, selon l’assureur.

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