L’Ocirp a publié les résultats de son baromètre sur la dépendance. Si particuliers, entreprises et partenaires sociaux méconnaissent le coût de la dépendance, tous s’accordent sur l’importance de se prémunir financièrement contre ce risque.
Comme chaque année, l’OCIRP (Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance) en collaboration avec France-Info et le journal Le Monde, a interviewé particuliers, entreprises et partenaires sociaux sur la dépendance.
Il ressort de ce baromètre une méconnaissance du coût de la dépendance et de son financement, la majorité des répondants ne connaissant pas le coût mensuel d’une personne dépendante ni les modalités de financement par les pouvoirs publics. Représentants des ressources humaines, délégués syndicaux, particuliers et partenaires sociaux estiment en tout cas qu’il faut se prémunir financièrement contre ce risque.
L’éventualité d’une augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG) pour financer la dépendance n’est cependant pas souhaitée : 55,1 % des répondants sont contre. 57,8 % d’entre eux refusent également la création d’une taxe sur les successions. 46,2 % souhaitent limiter le bénéfice de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) aux personnes les plus dépendantes* (contre 41,6 %). 53,2 % soutiennent l’idée de créer une incitation fiscale à la souscription d’un contrat dépendance.
Autre axe important : la prévention. La très forte majorité des répondants souhaitent qu’elle intervienne dans un cadre collectif de groupe avec, par exemple, des programmes ciblés de prévention de la perte d’autonomie et d’éducation à la santé plutôt que dans un cadre individuel (campagne d’information grand public).
La labellisation des contrats est également souhaitée avec une définition commune de la dépendance, des critères de revalorisation de la rente et la portabilité des droits.
* Personnes appartenant aux GIR (Groupes iso-ressources) 1 à 3
En partenariat avec l’OCIRP
