Innovation : Les assureurs veulent améliorer la collecte et le traitement des données

    Le premier Livre blanc sur l’innovation dans l’assurance a vu le jour récemment et met en avant neuf mesures urgentes à prendre.
    Les « neuf actions prioritaires à lancer dès maintenant », telles quelles sont avancées dans  cet ouvrage, ont plusieurs portées à la fois pour les entreprises, pour les marchés et pour les assurés eux-mêmes.

    Par exemple, la gestion et la connaissance du risque sont à l’honneur avec la volonté de créer une « plateforme collaborative de collecte de données démographiques et de mise à disposition de ces données aux différents acteurs » sont clairement exprimées. L’idée des assureurs est de « parvenir à un réel partage des données sur la population assurée ». Avec un organisme collaboratif chargé de la collecte de ces données, alimenté par les assureurs et mutuelles et aidé par les pouvoirs publics, le secteur aurait la possibilité d’affiner sa vision prospective des assurés et des grandes tendances de société.

    Un autre axe est suivi, avec la mise en place d’une « étude longitudinale sur la dépendance », laquelle servirait au secteur pour « une meilleure connaissance du risque de dépendance et de son évolution dans le temps », avec des statistiques précises. Les porteurs du projet réclament d’ailleurs une communication régulière et une diffusion large de ces données « pour permettre à chacun d’envisager les produits sous le meilleur angle pour ses assurés.

    Enfin, les penseurs de ce cercle d’innovation ont imaginé « une plateforme de collecte des données relative aux risques climatiques et à l’assurance du bâti ». Le principe est toujours de récolter des données précises et récurrentes, nombreuses et agrémentées d’avis d’experts, avec deux objectifs clairement définis. Le premier est d’avoir « une meilleure connaissance des risques climatiques et extrêmes », en surveillant à la fois les risques et les coûts des évènements climatiques. L’enjeu est de faire participer des experts à ces travaux, pour que leurs avis soient plus souvent pris en compte.

    Le second objectif est de percevoir « l’impact des risques climatiques » sur les biens et les relations entre les professionnels assureurs et les entreprises du BTP. Cela passerait par une enquête sur « l’état du bâti et de la construction en France ». Pour le secteur, ce serait également un bon moyen de connaître en amont les risques nouveaux et les nouvelles technologies « afin de veiller à leur assurabilité ».

    Albingia

    Compagnie d’assurance française, 100% indépendante, Albingia accompagne les courtiers, depuis plus de 60 ans, dans l’assurance des risques des entreprises. Composées d’équipes à l’expertise reconnue, ses 7 délégations régionales sont de véritables centres de décision autonomes et sont garantes d’une réelle proximité avec les courtiers français. C’est à leurs côtés qu’Albingia a fait le choix d’assurer le développement des entreprises françaises.

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