JT spécial Europe : La réforme britannique sur les produits de distribution

News Assurances Pro, en co-production avec Astrée Avocats, vous présentent le tout nouveau JT spécial Europe, votre nouveau rendez-vous trimestriel dédié aux distributeurs de produit d’assurances et financiers en Europe.

Pour ce premier numéro, nous partons pour le Royaume-Uni, où nous ferons le point sur l’impact de la reforme de la commercialisation des produits financiers. Nous rencontrerons ensuite un des plus grands gestionnaires d’actifs d’Outre-Manche. Et nous finirons ce JT avec le point de vue des acteurs français sur la reforme britannique.

Reportage :L’impact de la reforme RDR au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est un précurseur des réformes structurelles des entreprises de distribution. Une réforme d’importance menée directement par l’autorité de contrôle britannique a imposé depuis janvier 2013 le principe de la transparence des rémunérations perçues par les distributeurs de produits réglementés, essentiellement les assurances prévoyance et retraites. Appelée « RDR » pour Retail Distribution Review, cette « soft law » a généré un profond bouleversement du marché des intermédiaires financiers : leur nombre a chuté de 23% de fin 2011 à fin 2012, date de mise en place de la réforme.

Grand Témoin : Peter Mann, vice-président de Skandia

Même si la RDR affecte surtout les intermédiaires, le passage de la commission à l’honoraire a eu un impact sur toute la chaîne de production. Peter Mann, vice-président de Skandia, un des plus importants gestionnaires d’actifs du Royaume-Uni, nous donne son point de vue sur la question.

Reportage : Le point de vue de la France sur la reforme britannique

Si la réforme britannique a pris les devants sur la réglementation européenne, la France ne sera pas épargnée. En cause, les directives MIF 2 sur les services d’investissement dans le domaine des instruments financiers et DIA 2 pour les produits d’assurances. En attendant la transposition de ces directives, la plupart des 44 000 entreprises d’intermédiaires enregistrées en France s’accroche au modèle actuel basé en majorité sur les commissions.

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