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L’hécatombe se poursuit. Scor profite de son assemblée générale pour annoncer la fin de son aventure dans la NZIA. Une décision qui n'impacte pas ses engagements climatiques. Au contraire. Le réassureur a, par ailleurs, dévoilé les grandes lignes de sa nouvelle feuille de route menée par Thierry Léger, nouveau directeur général.
Le réassureur Scor a vu son résultat net basculer en territoire négatif l'an dernier, essuyant une perte de 301 millions d'euros, selon ses résultats publiés jeudi, au terme d'une année 2022 dantesque marquée notamment par le coût des catastrophes naturelles.
Dans un communiqué, Scor vient d’annoncer la démission de Laurent Rousseau de son poste de directeur général. François de Varenne assure dès à présent l’intérim en attendant que l’actuel CUO de Swiss Re, Thierry Léger, soit nommé administrateur du réassureur et prenne la DG de Scor en mai prochain.
Le réassureur Scor a profité de son assemblée générale mercredi pour annoncer l'arrêt de la couverture d'assurance de nouveaux projets de champs pétroliers à compter de l'an prochain, une mesure jugée "timide" par une ONG.
Le réassureur français Scor a publié vendredi une perte nette de 80 millions d'euros pour le premier trimestre, affecté par la guerre en Ukraine, la pandémie de Covid-19 et un niveau de catastrophes naturelles "très élevé".
Laurent Rousseau a été élu administrateur de Scor par l'Assemblée générale des actionnaires. Il prendra les fonctions de directeur général du réassureur dès ce 1er juillet.
Le fonds activiste Ciam, qui détient 1% de Scor, a appelé jeudi à voter contre la réélection de Denis Kessler en tant que président du conseil d'administration lors de l'assemblée générale du réassureur, arguant d'une gouvernance "défaillante et opaque".
Pour raisons personnelles, Denis Kessler a décidé de ne pas prolonger ses fonctions de directeur général de Scor au terme de son mandat actuel. Son successeur désigné, Benoît Ribadeau-Dumas, est écarté au profit de Laurent Rousseau.