Plan de départ : FNMF et syndicats s'accordent sur la méthode
La Mutualité française et l'ensemble des organisations syndicales représentatives ont signé un accord de méthode sur la mise en œuvre du plan de départ dévoilé au début de l'année. Il acte un nouveau calendrier.
Au début de l'année, la Mutualité française annonçait son intention de supprimer 62 postes dans ses rangs. La fédération pointait alors l'effritement de la part des marchés des mutuelles sur le segment de la santé au profit d'acteurs relevant du code des assurances. « Les ressources de la fédération ont ainsi diminué de 40% en 10 ans », justifie la FNMF.
Ce plan social devait initialement être bouclé au mois de juillet. Un timing mal accueilli par les syndicats à l'époque. « Nous dénonçons la violence et la brutalité du dispositif. Nous contestons par ailleurs le motif économique avancé par l’employeur, et sa précipitation à vouloir licencier plus de 25% du personnel dans un délai aussi court que rien ne justifie », écrivaient alors les élus du CSE.
Délai des discussions rallongés
Quelques semaines plus tard, direction et représentants du personnel sont arrivés à un accord sur la méthode. « La direction a proposé aux délégués syndicaux d’allonger au 31 octobre 2023 la période d’information/consultation du Comité Social et Économique (CSE) de la fédération », indique un communiqué. La voie des départs volontaires sera privilégiée. Même si la piste des départs contraints demeure sur la table.
Ce délai permettra par ailleurs de déterminer quelles catégories professionnelles seront touchées par les réductions d'effectifs. Mais également de définir les modalités de départs anticipés ainsi que les mesures spécifiques pour les populations fragiles. Ou encore les critère d'ordre de licenciements.
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