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Les métiers de la gestion des risques et de l'assurance sont nobles parce que, basés sur la mutualisation et la solidarité, ils ont un impact positif sur la société en réduisant la volatilité du futur. Ce point est avéré malgré une image peu reluisante auprès des citoyens et (parfois) des pouvoirs publics.
Cette noblesse du métier crée deux obligations majeures pour les acteurs du marché : mettre l'éthique au-dessus de toute autre considération et transformer les métiers pour que l'intérêt des collaborateurs au travail soit renforcé.
Sur l'éthique, la question est simple : la puissance publique délègue une part de la gestion des risques et de la solidarité au marché de l'assurance et, de ce fait, toute pratique inappropriée peut mettre en danger le périmètre de cette délégation. A titre d'illustration, les mauvaises pratiques de vente en assurance individuelle ont nourri le débat sur la Grande Sécu.
Rappeler aux collaborateurs l'importance de la mission est nécessaire mais les entreprises doivent faire davantage. Il faut que cette noblesse du métier aille de pair avec l'intérêt du travail et la possibilité de s’y épanouir pour créer un cercle vertueux d'apprentissage, de qualité et de productivité. Pour cela les entreprises peuvent et doivent s’appuyer sur deux leviers puissants : une formation professionnelle de qualité et les progrès de la technologie et tout particulièrement de l’IA.
Pour ceux qui préfèrent les formules : VALEURS+UX+EX+IA= MIEUX.
Gilles Bénéplanc, Directeur général Groupe Adelaïde
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