Soyons honnêtes, j’ai réfléchi, depuis dimanche matin, à la façon de rattacher l’affaire DSK à News Assurances Pro.
A la vue des chiffres d’audience des sites d’informations et des chaînes d’actualité, des ventes de journaux, il apparaît que ça aurait pu être une bonne opportunité de surfer sur la vague du scandale pour faire venir des visiteurs sur News Assurances.
Soyons honnêtes, je n’ai pas trouvé de sujet ou de moyen de le faire à part cet espace de libre parole bi-mensuel. La faute à la justice américaine, en partie, et qui recueille depuis quelques jours les foudres d’une très large majorité d’observateurs de l’affaire, qui n’a pas décidé de libérer sous caution le futur ex-directeur du FMI. The bail, la caution en anglais, peut-être payée par une insurance bond, ce qui n’est pas facile à traduire, mais qui contient les termes insurance et bond, soit une espèce de « garantie d’assureur ».
Soyons honnêtes, je peux toutefois revenir sur un edito de l’été dernier, dans lequel j’avais donné ce qui me semblait être une bonne idée et que finalement personne n’a (encore) retenue : la garantie homme-boulet ou quelque chose d’approchant.
Cas client : Une entreprise a dans ses rangs un membre dont il est difficile de se passer, mais dont la personnalité pourrait poser problème. Après une expertise auprès de la personne en question par l’assureur, l’entreprise pourrait se voir proposer une assurance contre les dégâts causés, en terme de perte d’exploitation. Nul besoin de citer d’exemple, chaque lecteur voit de qui il pourrait s’agir dans son entreprise ou dans celle d’un client, pour les lecteurs rompus aux risques d’entreprises.
Soyons honnêtes, l’erreur est humaine. Mais cette erreur est aléatoire et ses répercussions quantifiables. Je suis persuadé que les conséquences pourraient être couvertes, dans un délai par exemple de quelques années. Avec une prime adaptée, une expertise et un bon conseil, c’est l’opportunité pour un assureur volontaire et un tantinet téméraire de profiter, à son tour, de l’actualité.
