Courtage : le parquet de Paris demande la liquidation judiciaire d’Indexia

Le siège d'Indexia (ex-SFAM).
Le siège d'Indexia (ex-SFAM).

Le parquet de Paris a demandé la liquidation judiciaire de quatre sociétés de la galaxie du courtier en assurances Indexia dont la holding Indexia Group, a appris l’AFP vendredi auprès du parquet.

Les requêtes en liquidation judiciaire, qui visent les sociétés Indexia Group, Indexia Développement, Hubside et Hubside Recycle, seront examinées lors d’une audience du tribunal de commerce de Paris le 22 mai, a précisé le parquet, confirmant une information des Echos.

Le 24 avril, c’est l’entité historique de la holding, la SFAM, qui a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, à la demande de l’Urssaf Rhône-Alpes qui lui réclamait quelque 11,76 millions d’euros de créances.

Accusé de prélèvements indus sur les comptes de milliers de clients, le courtier en assurances pour produits multimédia est cerné par les procédures depuis une première enquête de la répression des fraudes pour pratiques commerciales trompeuses, qui avait abouti en 2019 à une transaction pénale de 10 millions d’euros.

Une deuxième enquête de la DGCCRF, également pour pratiques commerciales trompeuses, a abouti au renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de la SFAM, mais aussi de six sociétés du groupe et de son PDG. Ils seront jugés fin septembre. Des consommateurs ont parallèlement lancé des procédures au civil. Depuis des années, la SFAM (Société française d’assurance multirisque) agissait en tant que courtier en assurances, notamment avec Fnac Darty entre 2017 et 2019.

Les consommateurs pouvaient souscrire un contrat pour assurer un téléphone ou un ordinateur, souvent pour environ 15 euros par mois. Des années plus tard, ils sont des centaines à avoir vu les prélèvements se multiplier, de la part de la SFAM et d’autres filiales d’Indexia (dont Foriou, Hubside et Serena), sans avoir signé d’avenant.

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