Auto : Axa s’excuse pour son crash-test en Suisse
Dans un communiqué, Axa Suisse a officiellement présenté ses excuses pour son crash-test organisé le 25 août dernier. Après avoir simulé l’incendie d’une Tesla, l’assureur a essuyé de nombreuses réactions négatives.
Axa Suisse s’est finalement fendu d’un communiqué officiel pour présenter ses excuses après l’organisation d'un crash-test à Zurich le 25 août dernier. Lors de l’évènement, l’assureur a décidé d'accidenter une Tesla Model S pour alerter sur les risques d’incendie que présentent les voitures électriques, notamment lorsque leurs batteries sont endommagées.
Au préalable, Axa Suisse avait alors retiré - pour des raisons de « sécurité du public » - la batterie de la Tesla et provoqué volontairement l’incendie du véhicule au moyen d’engins pyrotechniques (voir vidéo ci-dessous). Une mise en scène qui provoqué de vives critiques, notamment sur les réseaux sociaux où l’assureur s'est vu accusé de propager de fausses informations au sujet de la sécurité des véhicules électriques.
"Nous présentons nos excuses"
« Nous regrettons que l’édition 2022 des crash tests ait pu transmettre une mauvaise impression de l’électromobilité ou créer des malentendus à ce sujet. Nous sommes convaincus que le passage à l’électrique jouera un rôle central pour l’avenir de la circulation automobile. C’est pourquoi nous estimons qu’il est important de s’intéresser de près à l’électromobilité et à la sécurité qu’elle offre », explique Axa Suisse dans un communiqué.
Le crash-test organisé par l’entité helvétique d’Axa était également accompagné d’une étude annuelle sur la mobilité que défend la compagnie. « Les statistiques d’Axa Suisse mettent en lumière que, par rapport aux conducteurs et aux conductrices de véhicules traditionnels à combustion, les propriétaires de voitures électriques sont responsables de 50% de collisions en plus occasionnant des dommages à leur propre véhicule. Elles montrent également que les conducteurs et les conductrices de véhicules électriques puissants sont plus susceptibles de causer des dommages à leur propre véhicule ou à des véhicules tiers », justifie la compagnie pour éteindre la polémique.
Axa, qui reconnait « que le test et la communication ont pu induire le public en erreur », explique que les différentes étapes du crash-test étaient par ailleurs dûment commentées et présentées dans leur contexte. L’assureur, qui reconnait aussi que ce test aurait dû être conçu différemment, admet que les images publiées donnent une impression différente une fois sorties de leur contexte. « Nous regrettons les malentendus causés et présentons nos excuses. Nous procéderons à une nouvelle analyse détaillée des crash tests de cette année, en tirerons les enseignements nécessaires et les utiliserons pour consolider à l’avenir notre engagement en faveur de la sécurité routière », conclut Axa Suisse.
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