Utwin annonce un partenariat avec l’association France Psoriasis afin de permettre aux personnes atteintes de cette maladie de la peau de pouvoir souscrire une assurance emprunteur.
En France, 2,4 millions de personnes seraient atteintes de psoriasis, d’après une enquête de l’association France psoriasis. L’accès à l’assurance emprunteur est très compliqué pour les personnes atteintes de cette maladie cutanée. Les malades qui souhaitent emprunter pour acquérir un bien immobilier se voient souvent refuser l’assurance. Les cas les moins sévères sont confrontés à des surprimes ou des restrictions de garantie, notamment sur l’arrêt de travail. L’association France Psoriasis a mené des études médicales qui montrent une « habituelle surévaluation du risque psoriasis par les assureurs », d’après Gilles Garnier, ancien vice-président.
Un réassureur dans le deal
France Psoriasis a signé un partenariat avec Utwin afin de permettre aux malades de pouvoir accéder à une assurance emprunteur. « Notre objectif est de simplifier la souscription et d’arriver à trouver des solutions pour un panel d’emprunteurs le plus large possible. Les études médicales montrent que les personnes atteintes de psoriasis sont stables quand elles ont des traitements efficaces. Sur la base de ces études, nous avons travaillé avec nos 4 réassureurs (Partner Re, Scor, Hanover Re et RGA) afin de pouvoir leur proposer une couverture, sous certaines conditions. A ce stade, un réassureur a accepté de nous suivre et nous sommes en discussion avec les autres. Nous avons signé les premiers contrats cette semaine », affirme Gaelle Revenu-Prunayre, directrice générale adjointe de Utwin.
En fonction du profil du souscripteur et de l’appréciation médicale, Utwin se réserve la possibilité d’appliquer des surprimes sur certaines garanties comme l’arrêt de travail. « J’espère que cette initiative fera tache d’huile dans le secteur. Le partenariat a été possible grâce au travail de confiance avec l’association qui nous a donné accès à certaines études médicales. Notre volonté est de permettre à plus de personnes de s’assurer et de tisser des liens avec d’autres associations de malades en rhumatologie ou cancer », complète Gaelle Revenu-Prunayre.
