La Mutuelle Générale, troisième mutuelle française, enregistre pour 2010 un résultat net de 24,5M d’euros, soit une baisse de 16% par rapport à 2009. Mutuelle historique de la Poste et de France Telecom, la MG tente aujourd’hui de devenir une mutuelle interprofessionnelle dans le secteur de l’assurance de personnes.
Si la Mutuelle Générale estime qu’il s’agit d’un bilan « tout à fait satisfaisant pour une entreprise de l’économie sociale » avec un résultat net de 24,5M d’euros, elle affiche toutefois une baisse de 16% par rapport à l’exercice 2009. Deuxième mutuelle française en 2009, la MG est passée au troisième rang. Le ratio de solvabilité progresse de 6,5% pour atteindre 318% à la fin 2010. Les fonds propres s’élèvent à 576M d’euros contre 539M en 2009.
Si La MG affiche une baisse de régime, la mutuelle a mis à profit son année 2010 en vue d’une réorientation stratégique : en deux ans, La Mutuelle Générale a doublé le taux de notoriété de sa marque pour atteindre en 2010 le 13e rang des marques d’assurances santé les plus connues. Objectif : devenir une mutuelle interprofessionnelle de premier plan dans le secteur de la santé.
Une diversification des activités pour contrer le vieillissement du groupe de santé statutaire
Le groupe de santé statutaire, mutuelle historique des fonctionnaires PTT, est vieillissant. Malgré « une forte solidarité intergénérationnelle, il s’agit d’un groupe fermé et il y a un risque à terme que cette solidarité fragilise les équilibres techniques » selon Patrick Sagon, directeur général. La MG a donc procédé à un rééquilibrage, qui se traduit par une restructuration des cotisations des contrats collectifs soit une hausse de cotisation pour les plus vieux.
La MG, désormais ouverte, diversifie ses activités : se situant comme un des premiers groupes en dépendance, la mutuelle propose désormais une adhésion qui couple santé et prévoyance et lance une garantie dépendance lourde ; elle propose également un partenariat de coassurance avec la GMF et a créé une coentreprise avec la Banque postale qui sera lancée fin 2011.
Pour ce qui est du « feuilleton Mornay », selon les termes du directeur général, « nous pensons qu’à minima, nous signerons un accord commercial dans un futur proche, qui porterait sur des synergies dans l’individuel et la distribution ». Un partenariat qui semble encore encore incertain, « il faut apprendre à se connaître… » La suite, au prochain épisode.
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