Assu 2000 : Jacques Bouthier placé en détention pour viols sur mineures

Jacques Bouthier, PDG du groupe Vilavi (ex-Assu 2000)

Jacques Bouthier, le PDG du groupe Vilavi (ex-Assu 2000), a été mis en examen et incarcéré samedi avec cinq autres personnes dans une enquête pour “traite des êtres humains” et “viols sur mineure” notamment, selon plusieurs sources judiciaires et proches du dossier, confirmant une information de RTL.

A l’issue d’une enquête préliminaire ouverte mi-mars, les six suspects ont été mis en examen, “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte samedi, (…) des chefs de traite des êtres humains à l’égard de mineur et tentative, viols sur mineure de plus de 15 ans, recours à la prostitution d’un mineur” et “agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans”.

Ils sont en outre soupçonnés d’“association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d’enlèvement et séquestration en bande organisée et détention d’images pédopornographiques”, selon cette même source. Les six personnes ont été “mises en examen le même jour et placées en détention provisoire”, a-t-elle précisé. Selon France Info, le PDG n’est autre que Jacques Bouthier, PDG du groupe Vilavi (ex-Assu 2000).

Selon une source proche du dossier citée par la radio, une jeune femme de 22 ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars, expliquant que depuis cinq ans, elle était “captive” d’un homme richissime qui la violait. Devenant, selon ses dires, “trop âgée pour lui”, la jeune femme aurait été forcée de trouver une “remplaçante” pour prendre sa suite. Une adolescente de 14 ans a alors pris sa place dans l’appartement.

La plaignante est parvenue à les filmer ensemble dans un lit, avant de confier la vidéo aux enquêteurs. Le PDG est soupçonné d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever la jeune femme, saisir la vidéo, et la forcer à quitter la France, ajoute RTL. Pour cela, le septuagénaire aurait sollicité sa femme, deux employés de sa compagnie, une jeune femme proche de la plaignante, ainsi qu’un ancien gendarme membre du GIGN. Tous ont été mis en examen et incarcérés samedi. Au moins sept jeunes femmes, mineures ou jeunes majeures, se seraient succédé dans l’appartement, selon RTL. L’enquête a été confiée à la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne.

Avec AFP.

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