Dossier : GFP lance un site virtuel de gestion

    Pour alléger les coûts et améliorer la productivité et le bien-être des salariés, le gestionnaire GFP veut installer un site virtuel de gestion. L’expérience démarre cette année.

    GFP mettra en place son premier site virtuel de gestion en septembre prochain. Le gestionnaire d’assurance de personnes l’a annoncé aujourd’hui à ses salariés. Ce site virtuel sera exclusivement composé de télétravailleurs exerçant à plein temps.

    Les télétravailleurs, au nombre de quinze environ, ne seront pas livrés à eux-mêmes. Ils continueront à échanger avec leurs collègues et manager. “Ils participeront tous les jours à une visio-conférence d’une dizaine de minutes qui réunira télétravailleurs et manager. Chacun prendra aussi part à un entretien quotidien avec son manager“, explique Pascal Perey devenu directeur du développement et des partenariats clients de GFP.

    Sur le plan matériel, les télétravailleurs seront dotés de l’équipement nécessaire à leur domicile. Selon Pascal Perey, en créant une communauté virtuelle, GFP franchit une étape en matière de télétravail. Si l’entreprise a décidé de lancer ce site, c’est parce qu’elle y voit plusieurs avantages. “Nous estimons que le télétravail répond à un enjeu stratégique marché. Il permet également de trouver un juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée”, poursuit-il.

    Qui pourra devenir télétravailleur ? Les salariés volontaires qui répondront à certains critères. GFP tient compte de la personnalité du candidat, mais aussi de son emploi. “Il faut que le tempérament du candidat s’y prête. Nous ne choisirons pas les candidats qui ont besoin de rituels, comme les pauses autour de la machine à café. Les activités éligibles sont notamment la gestion des frais médicaux, l’accueil téléphonique et l’accueil client“, indique-t-il. Sans compter que le domicile du candidat doit permettre l’installation de l’équipement requis. GFP ne compte pas s’arrêter là. Le gestionnaire souhaite ouvrir d’autres sites virtuels. “Ceux-ci n’ont pas vocation à être trop gros. Ils compteront 15 à 20 télétravailleurs de manière à conserver une dimension humaine”, précise-t-il. “Le télétravail doit améliorer la qualité du travail, la productivité et le confort au travail.

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