Dossier «  Développement Durable » : Quand le développement durable devient une signature

    Responsable, les assureurs le sont tous à des degrés différents. Mais un seul parle de « génération responsable ». Generali France, à travers des partenariats de grande ampleur et des démarches actives, a placé les enjeux de développements durables au coeur de sa réflexion.

    Generali et sa « génération responsable » s’impose, depuis quelques années, dans le paysage du développement durable comme une entreprise active. Il faut admettre que sa communication, loin des budgets débloqués par certains autres assureurs, se tourne presque exclusivement sur ce thème, et l’appel à quelques grandes figures du sport comme Zinédine Zidane, ou « de l’aventure » comme Jean-Louis Etienne plus récemment, favorise cette position.

    « Notre communication reflète toutes les convictions de l’entreprise » avance Marie-Christine Lanne, directrice de la communication de Generali France. « Pour nous, le développement durable est une conviction, avant tout promue en interne. Ces sujets là vont devenir omniprésents et ils touchent le cœur de notre métier. Nous sommes dans une registre qui fait sens car c’est un registre sérieux, et l’assurance est quelque chose de sérieux. Notre discours est un discours de conscience. »

    En terme d’image, les retombées sont très bonnes. Même si Generali se défend d’y avoir pensé en préalable, l’assureur reconnaît que cette différenciation a été positive.
    A titre d’exemple, le prochain grand projet du Generali Artic Observer, conduit par Jean-Louis Etienne, coûte aux alentours du million d’euros. Bien loin d’un budget alloué aux campagnes publicitaires matraquées par la concurrence. Et l’image qui en ressort correspond aux attentes des français, toujours très sensibles à ces questions.

    A côté de cet engagement, Generali est très impliqué également dans l’immobilier. Avec des constructions labellisées Haute qualité environnementale (HQE) pour ses programmes de promoteurs, ainsi que dans la réfection d’immeubles plus anciens et l’accompagnement des locataires, une part de plus en plus importante du parc immobilier obtient ainsi des labels HQE Exploitation. A titre de référence, Generali participe d’ailleurs à la commission immobilière du Grenelle de l’Environnement.

    L’assureur au Lion de Venise n’oublie pas non plus ses clients. Le développement durable est un enjeu qui peut intéresser financièrement les 600.000 clients entreprises. Ainsi, des diagnostics de risques sont proposés aux entreprises. Le constat est simple : si les risques sont connus et maîtrisés, ils sont moins importants, et la prime baisse parallèlement aux sinistres. Ainsi, des réductions tarifaires sont prévues pour les meilleurs élèves, ceux qui obtiennent une note supérieur à 15 sur 20 lors de l’audit réalisé sur 60 critères. « Nous n’adressons ni reproches, ni critiques, mais nous accompagnons nos clients » précise Marie Christine Lanne.

    Au début de l’histoire, c’est un discours de Claude Tendil, qui lance Generali dans le développement durable. « Claude Tendil fait un peu figure d’éclaireur. Dans un discours à l’université Dauphine, en 2004, il parle alors de l’importance pour les assureurs des risques liés aux changements climatiques. A cette époque, il parlait de l’assurabilité à terme de certains risques, et de l’importance pour les assureurs de prendre conscience de ces enjeux » se souvient la directrice de la communication de Generali France.

    Depuis, les innovations sont nombreuses et Generali admet que l’année 2010 devrait voir son lot de nouveautés en matière d’innovations et de développement durable. Avec l’initiative « Entrepreneur d’avenir » qui regroupe des entrepreneurs partageant les idéaux de responsabilisation et permet la rencontre entre les mondes politiques et économiques, Generali participe, à sa façon, à démocratiser le développement durable.

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