Le Sénat va se pencher sur « l’impact de l’augmentation des complémentaires santé sur le pouvoir d’achat » dans le cadre d’une mission d’information.
Après le ministre Aurélien Rousseau et l’association UFC-Que Choisir, le Sénat s’inquiète des augmentations tarifaires des contrats de complémentaire santé. La commission des affaires sociales préparait une mission d’information sur les organismes complémentaires. Preuve que le sujet intéresse les élus, la commission s’est fait devancer par le groupe RDPI (Rassemblement Démocrates Progressistes et Indépendants), qui a fait valoir son droit de tirage afin de lancer une mission sur « l’impact de l’augmentation des complémentaires santé sur le pouvoir d’achat ». Son rapporteur n’est pas encore connu.
Par conséquent, la commission a décidé de remplacer la mission de contrôle sur les complémentaires qu’elle envisageait de lancer par une mission sur la financiarisation de la santé. Corinne Imbert (LR), Olivier Henno (Groupe Union Centre) et Bernard Jomier (écologiste) ont été nommés rapporteurs. « À l’issue des travaux, la commission des affaires sociales fera le point sur les conclusions, pour voir s’il convient d’élargir le sujet au rôle et à l’évolution des complémentaires santé », précise le compte-rendu de la commission.
Un peu facile d’écrire “l’impact de l’augmentation des complémentaires santé”. Pourquoi ne pas écrire, l’impact de l’inflation, l’impact des transferts de charges de la Sécu vers les complémentaire santé, l’impact politique du 100% santé, l’impact du vieillissement de la population et de l’augmentation des soins qui l’accompagne, l’impact du manque de prévention. Bref, l’impact des décisions, non décisions, actions, non actions, des politiques gouvernementales successives, sur le pouvoir d’achat ?