Résultats 2014 T1 : Bénéfice en léger repli pour Euler Hermes

Heuler Hermes

L’assureur-crédit Euler Hermes, filiale de l’allemand Allianz, a vu son bénéfice net reculer de 3,1% au premier trimestre, un repli lié à un effet de base défavorable, selon un communiqué publié mercredi.

De janvier à mars, le résultat net du groupe s’est élevé à 82,7M d’euros. L’an passé, il avait été gonflé par une plus-value de 31,7M d’euros liée à la constitution d’une coentreprise avec l’espagnol Mapfre, Solunion. En excluant cet élément, le bénéfice net ressort en hausse de 29,2%.

Le ratio combiné net (indemnisation des sinistres et frais généraux ramenés aux primes perçues) s’est pour sa part amélioré de 6,1 points, à 74,6%. Début 2013, il était passé de 73,6% à 80,7% en raison principalement des difficultés de la société de pêche espagnole Pescanova, en dépôt de bilan.

Pour l’ensemble de l’année, Euler Hermes ne donne pas de prévision chiffrée mais souligne que la reprise, “même modeste”, lui permettra de “soutenir son rythme de croissance, et de poursuivre son développement dans les marchés non matures et les nouveaux segments”.

Sur les trois premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires a grimpé de 2,9%, à 637,5M d’euros, tandis que le résultat technique net (uniquement lié aux activités d’assurance) a grimpé de 45,3%, à 93,9M.

“Afin que notre croissance soit durable et profitable, nous allons poursuivre le renforcement de notre gamme de produits, de nos canaux de distribution et notre présence internationale tout en conservant une gestion rigoureuse des risques“, a relevé Wilfried Verstraete, président du directoire du groupe, cité dans le communiqué.

A change et périmètre constants, c’est-à-dire en excluant les activités transférées à Solunion en Colombie, au Mexique et au Chili, la région Amérique a tiré son épingle du jeu (+9,7% de chiffre d’affaires), tout comme l’Asie Pacifique (+24%).

A l’inverse, la France (-1,3%) et l’Allemagne/Autriche/Suisse (-3,3%) ont davantage souffert, en raison d’une plus grande pression concurrentielle et d’une conjoncture morose. En outre, dans un communiqué séparé, Euler Hermes a indiqué que son directoire était passé de cinq à six membres.

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