Fonds Tibi : Les assureurs s’engagent sur 3,2Mds d’euros

Bercy
Le ministère de l'Economie et des Finances.

Ce lundi 7 juin, Bruno Le Maire a dressé le bilan du fonds « Tibi » et rehaussé les objectifs à 30Mds d’euros d’investissement. Les assureurs portent leurs efforts à 3,2Mds.

Au mois de juillet 2019, Philippe Tibi, président de Peragmon campus et professeur d’économie à Polytechnique remettait son rapport « Financer la IVe révolution industrielle – lever le verrou du financement des entreprises technologiques » au gouvernement. Près de 2 ans plus tard, Bruno Le Maire a dressé le bilan du programme d’investissements mis en place pour financer les jeunes pousses de la tech. « Nous nous étions fixés 20 milliards d’euros investis dans les fonds technologiques français d’ici la fin 2022. Je vous propose comme nouvel objectif 30 milliards d’euros, et non plus 20 milliards, investis dans les fonds technologiques français, d’ici la fin 2022 », a déclaré le ministre à l’occasion d’une allocution prononcée ce lundi 7 juin.

Parmi les 21 investisseurs du programme Tibi figurent 15 assureurs qui ont déjà engagé 2,3Mds d’euros. « Les assureurs représentent la pierre angulaire du financement du programme ‘Tibi’. Ils ont déjà engagé 2,3 milliards cette année et s’apprêtent à investir encore presque 1 milliard », a annoncé Florence Lustman, présidente de la FFA, lors d’une table ronde qui se tenait après la discours du ministre. Plus précisément, la rallonge consentie se porte à 900M d’euros. « Les assureurs se mobilisent sur la santé dans le cadre de cette initiative Tibi à la fois parce que nous sommes des acteurs du monde de la santé et parce qu’en période de taux négatifs ou nuls, nous cherchons des couples rendements/risques qui soient favorables », a indique Florence Lustman.

Rappelant que les assureurs étaient des investisseurs de long terme, la présidente de la fédération a profité de la tribune qui lui était offerte pour évoquer la révision de Solvabilité 2 : « Solvabilité 2 est en cours de révision à Bruxelles et j’espère que l’Union européenne prendra une décision, non pas technique mais politique, compte tenu des enjeux qui sont derrière. […] Et que ça va nous permettre d’investir encore plus dans l’avenir ».

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