Swiss Life a publié le 1er mars un bénéfice en nette hausse pour 2022, porté par la hausse des taux d’intérêts qui ont fait gonfler les résultats de ses activités d’épargne, en dépit d’une hausse des sinistres en France.
Son bénéfice net s’est accru de 16% par rapport à l’année précédente, dépassant les prévisions, à 1,46 milliard de francs suisses (1,46 milliard d’euros), indique-t-il dans un communiqué. Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP l’attendaient en moyenne à 1,32 milliards de francs.
Ses résultats ont été portés par une hausse des revenus générés par les frais et commissions. Avec le resserrement des politiques monétaires pour lutter contre l’inflation, le résultat de ses activités d’épargne a bondi de près de 30% à 1,14 milliard de francs.
Le résultat de sa branche dite risque a en revanche chuté de plus de 8% à 377 millions de francs avec la hausse des dommages en France, a précisé l’assureur suisse sans donner de détails.
Les primes ont de leur côté légèrement reculé, à 19,6 milliards de francs, contre 20,2 milliards de francs en 2021 en raison des effets de changes, le groupe également implanté en Allemagne soulignant qu’elles ont néanmoins progressé de 1% en monnaies locales.
Son directeur général, Patrick Frost, estime que le groupe est “en très bonne voie” pour atteindre, voire “dépasser” les objectifs à moyen terme pour 2024.
“Nous continuerons d’exploiter les opportunités offertes par la hausse des taux d’intérêt“, a-t-il souligné dans le communiqué.
Le groupe suisse se fixe une feuille de route très détaillée tous les trois ans, une de ses priorités étant d’accroître les recettes générées par les commissions. Pour la période allant de début 2022 à fin 2024, il s’est fixé pour objectif de générer 850 à 900 millions de francs de revenus par le biais des commissions.
Pour l’exercice écoulé, Swiss Life compte verser un dividende de 30 francs suisses par action, en hausse de 5 francs par rapport à l’année précédente.
