Prévoyance : MetLife à la conquête des TPE / TNS

MetLife souhaite devenir l’un des acteurs majeurs de la prévoyance sur le marché des travailleurs non salariés et chefs de très petites entreprises. L’assureur peut notamment se reposer sur son réseau de distribution (agents et courtiers) pour défier la bancassurance.

MetLife, en partenariat avec l’institut de sondage CSA, rendait, le mardi 11 décembre, les conclusions d’une enquête sur les préoccupations et les attentes des travailleurs non salariés et chefs de très petites entreprises en matière de prévoyance. En parallèle des résultats, l’assureur en a profité pour affirmer sa volonté de devenir un acteur de référence sur le créneau des TPE / TNS. « C’est un marché porteur où personne ne nous attend », lance Joël Farré, directeur général de MetLife.

Devant une forte préoccupation de cette population d’actifs en terme de protection sociale, l’assureur souhaite pouvoir capitaliser sur son réseau d’agents et de courtiers à travers la France (environ 3.000). Depuis 2011 et le début de son activité sur ce segment, MetLife a enregistré plus de 300 distributeurs de ses produits. A horizon 2015, l’assureur souhaite pouvoir compter sur plus de 1.000 apporteurs d’affaires et étoffer son maillage à travers l’hexagone.

« La population TNS / TPE est segmentée, les professions libérales ne se projettent pas comme les artisans par exemple, il faut donc proposer des produits différents », ajoute Joël Farré. « Nos distributeurs sont eux-mêmes le cœur de cible. Il y a donc une congruence et cela apporte une certaine proximité et donc une réactivité sur un marché très concurrentiel », ajoute-t-il.

Bancassurance, CGPI et retraite

« Avec environ 15 à 20% de part de marché sur le créneau de la prévoyance en France, la bancassurance est en légère hausse », indique M. Farré, tout en précisant que l’importance des acteurs bancaires sur ce segment « reste modeste ».

Enseigne incontournable en assurance de prêt, MetLife veut à terme « pouvoir compter sur deux pôles d’activité équivalents entre l’assurance emprunteur et la protection des TPE / TNS ». « Nous souhaitons aussi travailler avec les CGPI sous l’angle gros capitaux et financements », explique Joël Farré. « Ces derniers se préoccupent de plus en plus de la prévoyance, mais il ne faut pas oublier aussi l’importance des experts comptables. Enfin, une fois nos objectifs prévoyance atteints, je n’exclus pas de rentrer dans une activité de retraite pour les TNS / TPE, mais pas à court terme », conclut le directeur général de l’enseigne.

Que pensez-vous du sujet ?