Intempéries : les premières estimations s’affinent (MàJ)

Selon les assureurs contactés, près de 340.000 véhicules ont été touchés par les orages de grêle du dimanche de la Pentecôte, pour les Yvelines et le Val d’Oise. Le bilan pourrait toutefois être bien plus lourd d’ici quelques jours, au fur et à mesure des remontées d’information.

Les orages de grêles qui ont frappé la France depuis dimanche ont occasionné beaucoup de dégâts. Selon les chiffres des experts transmis aux assureurs, près de 340.000 véhicules ont été touchés sur la seule journée de dimanche dans les Yvelines (78) et le Val d’Oise (95).

Pour le moment, il est encore difficile de donner des chiffres plus précis. La FFSA se démène avec les médias nationaux pour donner les conseils pratiques, mais les remontées terrains sont ralenties par le lundi de Pentecôte férié. Selon Axa, là encore sur la seule journée de dimanche, près de 6.300 bâtiments ont été touchés. Il s’agit de locaux de particuliers ou d’entreprises, et sur tout le territoire.

Le 11 juin, Aviva parlait de 1.500 à 3.000 sinistres, dont 35% concerne des toitures, 28% l’auto et 37% la grêle sur des récoltes.

Du côté de Covéa, les spécialistes tablent sur 60.000 dossiers de sinistres possibles pour les 3 enseignes (Maaf, MMA, GMF, ndlr) sur la totalité des zones touchées et pour toutes les vagues d’orages passées ces trois derniers jours. L’assureur a remis en fonction sa plateforme de débosselage à Montigny-lès-cormeille (95) et à Compiègne (60).

Les véhicules restent la première “source” de sinistres pour les assureurs. Les estimations portent sur un rapport de 10 à 35% des sinistres en habitation.

Les cellules de crise ont été déclenchées chez la plupart des assureurs qui note des pics d’appels ce matin, du fait d’un effet différé par le week-end de la Pentecôte. Sur les réseaux sociaux, quelques encouragements pour les équipes mobilisées sont apparus dès lundi matin.

Selon les premiers assureurs contactés, les déclarations de sinistres sont toutes possibles en ligne, et c’est un canal privilégié par les assurés. Il n’est pas encore possible, toutefois, d’obtenir les chiffres précis. Pour les plateformes téléphoniques, la Macif déclare avoir reçu 4.000 appels le 10 juin, à la mi-journée. De son côté, la Maif parle de 3.300 appels traités par sa cellule de crise. Selon un prestataire de la mutuelle, les demandes d’expertises sont trois fois plus importantes que lors des épisodes orageux de l’an passé, ce qui laisse craindre une sinistralité importante.

En 2013, la période estivale avait été marquée par un montant de sinistre de 850M d’euros de dégâts assurés selon la FFSA.

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