Gouvernance : Le nouveau DG Nicolas Moreau veut faire d’Axa France “la première société de services”

Le nouveau directeur général d’Axa France Nicolas Moreau, qui prendra ses fonctions vendredi, veut faire de l’assureur “la première société de services” en France, sans se comparer seulement aux autres assureurs de la place mais à l’ensemble des prestataires de service.

“En termes de service, les critères ne sont plus du tout les mêmes qu’il y a dix ans”, a expliqué M. Moreau, qui dirigeait jusqu’ici la filiale britannique du groupe, lors d’une rencontre avec des journalistes jeudi. “Il y a une demande de réactivité, d’immédiateté dans la gestion. Il faut qu’on adapte notre service”, a-t-il ajouté.

Pour autant, le successeur de François Pierson, qui va se consacrer entièrement aux activités d’assurance dommages à l’échelle du groupe, assure qu'”il n’y aura pas de rupture” dans le pilotage d’Axa France.

M. Moreau a également fait une priorité du développement des produits liés au vieillissement de la population (retraite, santé, dépendance) et de la relation multi-canal (agents, commerciaux, téléphone, internet).

Par ailleurs, il souhaite pacifier les relations entre la direction et les agents généraux Axa, qui ont connu quelques remous ces derniers mois. “Le mécanisme s’est grippé”, a reconnu M. Moreau. Il entend ainsi “mettre de l’huile dans les rouages”.

De sources concordantes, depuis la dégradation des résultats techniques (résultats des activités purement assurantielles) d’Axa France en 2009, les relations s’étaient tendues entre les agents généraux et la direction.

M. Moreau a indiqué jeudi avoir rencontré les représentants des agents généraux en début de semaine. “Nous sommes d’accord sur la vision du métier, sur la manière de le développer”, a-t-il expliqué.

“Nous sommes le dernier gros réseau d’agents généraux. Tous les autres réduisent la voilure, mais ce n’est pas notre volonté”, a-t-il assuré. “Nous voulons investir dans ce réseau”, a-t-il ajouté, estimant qu’un consensus existe avec les agents “sur la manière de le faire évoluer”.

Paris, 30 septembre 2010 (AFP)

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