Edito : Nombrilisme de fin d’année ou comment News Assurances Pro fête ses 15 mois

News-Assurances (.com, Pro, L!ve et tutti quanti) n’est pas une filiale d’Axa.
Ceux qui connaissent les petites histoires des couloirs et des machines à café savent pertinemment et vous raconteront pourquoi ce n’est clairement pas le cas.

Pourtant, vous, lecteurs avertis, et nous autres, journalistes consciencieux, sommes obligés, tous ensemble, d’admettre que l’assureur d’origine française a bénéficié d’une belle couverture médiatique en 2010.
L’un de vous pourra mettre en commentaire le nombre précis d’articles consacrés à Axa sur le site Pro, nous le validerons.

Tributaire de l’audience

Il faut y voir plusieurs raisons. La première, et non des moindres, c’est qu’Axa fait « vendre ». Entendons nous bien, le site est gratuit mais chaque visite compte. Toute info sur Axa est plutôt porteuse de bons chiffres d’audience. C’est un peu notre Nicolas Sarkozy à nous, petit média de la presse spécialisée, quand les grands généralistes ont eux les faits et gestes du Président.

Notons que si un jour, Nicolas Sarkozy faisait un malaise dans une agence Axa et que nous étions les premiers à avoir et à publier l’info, nous pourrions peut-être battre tous nos records. Mais arrêtons de rêver et venons en à la seconde raison.

Elle est simple : Axa nous accepte. Nous pourrions citer d’autres exemples, parmi les mutuelles d’assurances, les fédérations également, qui nous ont permis d’obtenir les mêmes rendez-vous que les journalistes et titres déjà en place avant notre arrivée.

Scoops toujours

Le cas d’Axa est d’autant plus intéressant que, revers de la médaille, c’est également dans leur dos que nous avons sorti nos deux plus beaux scoops en terme de reprise et d’audience, ceux qui nous ont amené la crédibilité et la reconnaissance des professions (assureurs et journalistes) du secteur.

Maintenant, il y a bien d’autres assureurs que nous aimerions interviewer également, caméra au poing et micro tendu. Las, il faut reconnaître que, notamment, les filiales de groupes étrangers sont souvent les plus fermées. Le plus vexant, c’est d’entendre nos collègues nous raconter comment ils ont assisté à un « déjeuner de presse » auquel nous n’étions pas conviés.
« C’était quelque chose d’informel, il n’y avait que très peu de places ». Donc prendre un journaliste de plus, c’est dépasser le quota ? Passer de 6 à 7, c’est une si grande différence ?

Soyons clairs, nous sommes très exactement 6 à 8 titres récurrents aux conférences de presse. D’autres viennent en fonction de critères précis liés à leurs publications (santé, épargne, auto, voyage…). Cette tendance, loin de se ralentir, gagne même peu à peu du terrain et de nouveaux acteurs s’y mettent, à notre plus grande surprise.
Sans parler des ravages collatéraux de la guerre commerciale chez les vendeurs de pub… Enfin ça, vous le savez bien mieux que moi.

Vœux

Pour résumer et en cette période de fête que ce dernier Edito de l’année sanctionne, nous exprimons le vœu de pouvoir, en 2011, interviewer les quelques grands présidents et directeurs généraux qui manquent à notre tableau…
Et puis finalement non, nous préfèrerions largement que deux salariés nous envoient discrètement quelques notes internes un peu sensibles ou tout au moins confidentielles. Je pense que ça aide plus pour la construction d’une identité.

Qu’il n’y ait plus un déjeuner de presse auquel nous ne soyons invités. Que les services de relations presse aient parfois moins l’air d’une mauvaise déclinaison des opérations marketing (voilà qui ne va pas nous faciliter le travail).

Mais avant toutes ces choses finalement futiles et qui ne nous empêcheront pas d’avoir de bonnes (meilleures ?!) infos, nous souhaitons que News Assurances Pro puisse vous satisfaire en 2011 et puisse encore s’enorgueillir de vous compter parmi ses lectrices et lecteurs fidèles.

Que pensez-vous du sujet ?