Edito : Bonne note pour l’assurance ?

En parlant il y a deux semaines d’une assurance « boulet » – je n’ai pas les compétences marketing pour trouver un nom plus vendeur, pour protéger une entreprise des faits d’un de ses plus importants collaborateurs, je ne pensais pas être à ce point dans l’actualité.

Car depuis, voilà qu’un site d’information en ligne – un collègue, un confrère et presque un concurrent – s’est transformé en machine à scoop et, par le fait d’un seul homme, fait trembler une grande entreprise de gouvernement étatique.

Évidemment, les États s’auto-assurent, et ne seraient pas de bons clients, tant les affaires personnelles sont nombreuses malgré la taille réduite de l’équipe. Mais tout de même, l’exemple de l’affaire Woerth-Bettencourt montre à quel point il sera important à l’avenir de se protéger.

Surtout que le chef de projet Woerth tient entre ses mains une réforme d’importance, et que le secteur de l’assurance suit avec attention les recommandations. « La retraite se prépare avec l’assurance-vie » pense une grande majorité des détenteurs de contrats d’assurance-vie. Et l’assurance-vie, l’épargne retraite, la crainte de ne pas voir fructifier sa carrière professionnelle au moment de la quitter sont autant de « bonnes inquiétudes » pour le secteur.

L’assurance française est donc suspendue aux pages web de Mediapart, et des suiveurs, sans pour autant s’inquiéter. Même si le chef de projet tombe, le directeur va rester, et la réforme passer.

En parlant de réforme, Nicolas Sarkozy a d’ailleurs très récemment remis l’ouvrage sur la dépendance. Ce sera le chantier de cet automne. Et hop !, deuxième bonne nouvelle pour des contrats d’épargne longue, avec des sorties en viager, donc mesurées.

A l’heure du bac, que beaucoup de futurs assureurs ont officiellement eu le 6 juillet dernier, les notes sont à l’honneur. Mais les assureurs sont face à un dilemme. Comment garder les clients ET un bon ratio combiné ? Augmenter les cotisations fait fuir les clients, augmenter le ratio combiné fait fuir les investisseurs. Bonne ou mauvaise note, à chacun de gérer comme il le peut, mais vite : le rattrapage met des années à payer.

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