L’assurtech allemande Friday (FRI:DAY) s’apprête à opérer en France. La filiale de Bâloise Group va s’appuyer sur Jehan de Castet pour diriger sa succursale dans l’Hexagone.
Filiale de l’assureur Bâloise Group, la startup allemande Friday vient de poser ses valises en France. L’assurtech, dont la souscription est entièrement digitalisée, compte aujourd’hui près de 100.000 clients particuliers outre-Rhin, principalement en assurance automobile et habitation. Désormais, elle ambitionne d’opérer dans l’Hexagone sur les mêmes typologies de risques.
Pour ce faire, la structure a recruté Jehan de Castet, ex-fondateur de l’insurtech Fluo et ex-dirigeant du comparateur LesFurets.com, accompagné de Maud Mariani. Sollicité par News Assurances Pro, Jehan de Castet indique que « Friday a fait une demande de passeport pour opérer sur le marché Français comme assureur purement digital. Cette demande est en cours et nous avons bon espoir de pouvoir nous déployer dans l’Hexagone dès cet été ».
Une fois opérationnelle, l’assurtech, dont le site internet GoFriday.fr est déjà disponible, distribuera ses garanties entièrement en ligne, mais également via des partenariats, sans cibler pour autant le courtage. « Nous voulons adresser essentiellement les clients très digitaux, c’est-à-dire une base jeune très élargie, avec des niveaux de garantie et de services ainsi que des tarifs que nous considérons comme compétitifs », poursuit Jehan de Castet.
« Concernant la gestion et le service, Friday va bénéficier en France du savoir-faire et des outils de Bâloise Group, ainsi que d’autres partenaires. Avec l’appui de notre actionnaire, nous nous inscrivons sur le long terme, avec un business plan à au moins deux ans », ajoute le directeur France.
Etabli dans le 8e arrondissement de Paris, Friday est actuellement en phase de structuration de ses équipes. « nous entamons en ce moment une phase de recrutements d’experts assurance, en marketing ou en développement de projets, pour travailler au développement de Friday et permettre in fine au groupe Bâloise de grandir sur le marché français », conclut Jehan de Caste.
