Generali France a annoncé un rendement de 2,65% sur son fonds Netissima et un taux de 2,25%, sur son fonds Eurossima en 2016. Ces performances à la baisse de 0,45 et de 0,5 points respectivement par rapport à 2015 sont corrélées à l’évolution du marché obligataire.
Dans un contexte marqué par la diminution des rendements obligataires, avec un niveau historiquement bas de l’OAT 10 ans à 0,02% en septembre 2016, Generali affiche une politique de rémunération prudente. « Cette politique vise à combiner la recherche de performance à moyen et long terme, la sécurisation des portefeuilles et la consolidation de la solidité financière », affirme l’assureur dans un communiqué.
Avec un ratio de solvabilité de 188% à fin septembre 2016, le groupe Generali atteste de sa solidité financière. Par ailleurs, Generali France affirme avoir renforcé les réserves dédiées aux assurés, mais ne communique pas le pourcentage de la provision pour participation aux bénéfices.
Le pari de l’eurocroissance
La tendance de baisse de rendement des fonds euros traditionnels « va inéluctablement se poursuivre compte tenu de l’environnement de taux bas et des contraintes réglementaires imposées aux assureurs (Solvabilité 2), indique Sonia Fendler, membre du comité exécutif de Generali France, en charge de la clientèle patrimoniale. Notre objectif est donc de limiter la dilution des rendements des fonds en euros afin de préserver l’épargne de nos clients et de proposer des solutions d’investissement innovantes et pérennes ». Pour introduire plus de diversification, Generali a lancé en 2015 le fonds Croissance, un contrat eurocroissance qui permet de choisir la durée de l’engagement (de 8 ans à 30 ans) et le niveau de garantie en capital au terme (entre 80 et 100%) : « Nous sommes convaincus que ce support deviendra d’ici quelques années le troisième pilier de l’assurance vie », affirme S. Fendler.
