Smartphones / Sinistres : Les applis des assureurs réduiraient les coûts et la fraude

Les compagnies d’assurance mettent au point des applications mobiles pour permettre à leurs experts et à leurs clients de travailler plus rapidement, mais aussi de limiter la fraude.

Depuis 2007, les assureurs se mettent au mobile, selon un article du site Property Casualty 360° paru en juin. Ils ont compris les avantages des applications contenues dans les smartphones pour  la gestion des dossiers de leurs clients.

Du côté de l’expert qui doit se rendre sur le terrain, l’application mobile permet de transmettre les informations instantanément à son agence sans retourner au bureau.

Il peut envoyer les données chiffrées, photos ou témoignages et prendre des mesures avec un seul appareil, son smartphone, au lieu de plusieurs auparavant. Les coûts pour l’assureur sont donc réduits, et la productivité grandie.

Le client peut quant à lui déclarer son sinistre instantanément, envoyer des photos des dommages et envoyer des informations sur le conducteur et le véhicule. En retour, il est prévenu en temps réel de l’arrivée de l’expert et du suivi des réparations de son véhicule ou de sa maison, photos à l’appui.

Les compagnies imaginent aussi des applications pour choisir et souscrire directement son assurance, avec un système d’e-signature. Les assureurs  attendent  un retour positif en termes d’image auprès de leurs clients.

Diminuer la fraude

Ils comptent aussi diminuer la fraude lors des déclarations, en comptant sur le fait que le client déclare instantanément ses dommages. Il n’a donc pas le temps de rentrer chez lui, de discuter avec sa famille ou ses amis et d’avoir l’idée de gonfler sa déclaration de sinistres.

Si la démarche est intéressante, le résultat est-il probant ? Le réflexe n’est pas encore régulier. Aux États-Unis, il semble que ce soit les déclarations de bris de glace qui soient les plus reportées sur application mobile. Il faut du temps pour que les clients prennent l’habitude d’utiliser leur téléphone sans entendre la voix d’un conseiller qui les rassure.

Mais on estime que fin 2011, plus d’un milliard de personnes seront en possession d’un smartphone ou d’une tablette dans le monde. Les compagnies d’assurance ne peuvent l’ignorer.

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